Le so british Mister Bean s'attaque une fois plus à son héros national : James Bond, après le Johnny English de 2003, réalisé par Peter Howitt.
Les ressorts burlesques sont toujours les mêmes et s'apparentent à notre très français Grand blond avec une chaussure noire, incarné par Pierre Richard dans le film d'Yves Robert en 1972, ou plus récemment les OSS 117 (2006 et 2008), incarnés par un Jean Dujardin plus vrai que Sean Connery. Il s'agit en effet de glisser un improbable gaffeur au coeur d'un métier qui exige les plus grandes compétences. Le moindre écart de conduite prend alors des proportions rocambolesques pour le plaisir du bon public.
« Johnny English a eu beaucoup de succès, explique Chris Clark, le producteur. Nous avons toujours pensé que c’était un personnage fascinant, et nous avions l’occasion de le mettre en scène dans un monde plus réaliste en le plongeant dans des situations encore plus dingues. »
Johnny English n'est malgré tout pas un raté fini. Il l'est juste ce qu'il faut. Parfois aussi efficace qu'un vrai agent, il est cependant aussi décalé qu'insouciant, ce qui le rapproche plus d'OSS 117 que du grand blond et en fait la bête noire de sa supérieure, interprétée par Gillian Anderson (la fameuse agent Scully de la série X-files).
On retrouve évidemment tous les ingrédients d'un James Bond classique : les armes hyper-sophistiquées, les belles
voitures, les belles filles bien sûr, les casinos, les palaces et les ennemis exotiques. Rowan Atkinson jubile : « Je savais qu’il y a quelques années, Rolls-Royce a conçu un moteur V16 de neuf litres phénoménal. Nous avons donc contacté Rolls, et ils ont accepté de monter pour nous ce moteur dans une Rolls-Royce Phantom. Cette voiture avait une puissance incroyable. En plus d’être un luxueux bolide, elle était équipée d’un tas de gadgets géniaux ! »
Cette fois pourtant, Johnny English va devoir faire équipe avec un jeune homme évidemment beaucoup plus sensé que lui, nouvelle matière pour rigoler. Rowan Atkinson l'a bien compris : « Nous étions à la recherche d’une personne capable de supporter toutes les excentricités de Johnny English, et Daniel y parvient tr&
egrave;s bien. »
Alors que les films américains sur le même thème (comme Agent zero zero, de Rick Friedberg en 1996) aiment à se vautrer dans le sexe et la vulgarité, ce film reste étonnamment sobre sur la question. A peine une blague idiote sur un moine shaolin qui s'entraîne à tracter une lourde pierre avec son sexe (scène formellement assez pudique somme toute) ou une jolie fille qui fait du gringue à notre agent pour détourner son attention. C'en est presque reposant !
Petit information: l’équipe de tournage s'est rendue en Asie pour l'occasion : « Tourner à Hong Kong était une chance, raconte Oliver Parker. Nous avons filmé un combat sur un ponton du port de commerce de Hong Kong. Placer Johnny dans un environnement aussi animé et potentiellement
dangereux et voir comment il s’en sort était vraiment intéressant. »
L'enchaînement des gags fait de ce film un divertissement burlesque assez efficace mais qui n'a pas de quoi laisser une empreinte durable dans l'histoire du cinéma.
Le so british Mister Bean s'attaque une fois plus à son héros national : James Bond, après le Johnny English de 2003, réalisé par Peter Howitt.
Les ressorts burlesques sont toujours les mêmes et s'apparentent à notre très français Grand blond avec une chaussure noire, incarné par Pierre Richard dans le film d'Yves Robert en 1972, ou plus récemment les OSS 117 (2006 et 2008), incarnés par un Jean Dujardin plus vrai que Sean Connery. Il s'agit en effet de glisser un improbable gaffeur au coeur d'un métier qui exige les plus grandes compétences. Le moindre écart de conduite prend alors des proportions rocambolesques pour le plaisir du bon public.
« Johnny English a eu beaucoup de succès, explique Chris Clark, le producteur. Nous avons toujours pensé que c’était un personnage fascinant, et nous avions l’occasion de le mettre en scène dans un monde plus réaliste en le plongeant dans des situations encore plus dingues. »
Johnny English n'est malgré tout pas un raté fini. Il l'est juste ce qu'il faut. Parfois aussi efficace qu'un vrai agent, il est cependant aussi décalé qu'insouciant, ce qui le rapproche plus d'OSS 117 que du grand blond et en fait la bête noire de sa supérieure, interprétée par Gillian Anderson (la fameuse agent Scully de la série X-files).
On retrouve évidemment tous les ingrédients d'un James Bond classique : les armes hyper-sophistiquées, les belles
voitures, les belles filles bien sûr, les casinos, les palaces et les ennemis exotiques. Rowan Atkinson jubile : « Je savais qu’il y a quelques années, Rolls-Royce a conçu un moteur V16 de neuf litres phénoménal. Nous avons donc contacté Rolls, et ils ont accepté de monter pour nous ce moteur dans une Rolls-Royce Phantom. Cette voiture avait une puissance incroyable. En plus d’être un luxueux bolide, elle était équipée d’un tas de gadgets géniaux ! »
Cette fois pourtant, Johnny English va devoir faire équipe avec un jeune homme évidemment beaucoup plus sensé que lui, nouvelle matière pour rigoler. Rowan Atkinson l'a bien compris : « Nous étions à la recherche d’une personne capable de supporter toutes les excentricités de Johnny English, et Daniel y parvient tr&
egrave;s bien. »
Alors que les films américains sur le même thème (comme Agent zero zero, de Rick Friedberg en 1996) aiment à se vautrer dans le sexe et la vulgarité, ce film reste étonnamment sobre sur la question. A peine une blague idiote sur un moine shaolin qui s'entraîne à tracter une lourde pierre avec son sexe (scène formellement assez pudique somme toute) ou une jolie fille qui fait du gringue à notre agent pour détourner son attention. C'en est presque reposant !
Petit information: l’équipe de tournage s'est rendue en Asie pour l'occasion : « Tourner à Hong Kong était une chance, raconte Oliver Parker. Nous avons filmé un combat sur un ponton du port de commerce de Hong Kong. Placer Johnny dans un environnement aussi animé et potentiellement
dangereux et voir comment il s’en sort était vraiment intéressant. »
L'enchaînement des gags fait de ce film un divertissement burlesque assez efficace mais qui n'a pas de quoi laisser une empreinte durable dans l'histoire du cinéma.