C'est donc ça, un film juif. A-t-on tort de dire « film juif, » je n'en sais rien, mais ce qui est sûr c'est que ce qui réunit le réalisateur, les producteurs et tous les acteurs principaux sous l'étiquette « franco-israélien » c'est, à n'en pas douter, une certaine communauté de quelque chose.
L'intégralité du film est d'ailleurs tourné en Israël, à Tel-Aviv et dans ses environs, au cas où on en douterait encore, et la bande-son est très typée.
Pourtant, alors que les films israéliens sont souvent engagés soit politiquement, soit religieusement, celui-ci choisit l'indifférence et se concentre sur des faits réels, puisqu'il est exact que dans la nuit du 19 au 20 janvier 2010, onze assassins se sont faits filmer comme des blaireaux (certains disent qu'il s'agissait d'un message d'Israël à tous ses adversaires) après avoir assassiné le cadre du Hamas Mahmoud al-Mabhouh, et que le MOSSAD est plus que jamais mis en cause, malgré ses dénégations.
Le scénario, plein de rebondissements, est très bien construit, même si les invraisemblances doivent être acceptées comme une convention passée entre le spectateur et le public afin de profiter pleinement de ce film où la caméra sait se faire oublier devant des acteurs sincères.
Il s'agit clairement d'un film d'escroquerie, qui respecte les canons du genre dans le plus pur style Ocean eleven (les flashbacks par exemple), mais dont on ne livrera pas les rouages afin de préserver le suspens.
Ce qu'on peut dire, c'est qu'il fait un portrait assez peu flatteur de la politique, même s'il ne s'agit pas du thème principal, et qu'il aime complaisamment caresser la libido du spectateur dans le sens du poil.
On sent bien que montrer des gens honnêtes, droits, et faisant leur travail n'est pas la préoccupation première. Le film baigne dans un contexte où l'on comprend bien que la vie, la morale et la respectabilité ne sont pas au casting...
C'est donc ça, un film juif. A-t-on tort de dire « film juif, » je n'en sais rien, mais ce qui est sûr c'est que ce qui réunit le réalisateur, les producteurs et tous les acteurs principaux sous l'étiquette « franco-israélien » c'est, à n'en pas douter, une certaine communauté de quelque chose.
L'intégralité du film est d'ailleurs tourné en Israël, à Tel-Aviv et dans ses environs, au cas où on en douterait encore, et la bande-son est très typée.
Pourtant, alors que les films israéliens sont souvent engagés soit politiquement, soit religieusement, celui-ci choisit l'indifférence et se concentre sur des faits réels, puisqu'il est exact que dans la nuit du 19 au 20 janvier 2010, onze assassins se sont faits filmer comme des blaireaux (certains disent qu'il s'agissait d'un message d'Israël à tous ses adversaires) après avoir assassiné le cadre du Hamas Mahmoud al-Mabhouh, et que le MOSSAD est plus que jamais mis en cause, malgré ses dénégations.
Le scénario, plein de rebondissements, est très bien construit, même si les invraisemblances doivent être acceptées comme une convention passée entre le spectateur et le public afin de profiter pleinement de ce film où la caméra sait se faire oublier devant des acteurs sincères.
Il s'agit clairement d'un film d'escroquerie, qui respecte les canons du genre dans le plus pur style Ocean eleven (les flashbacks par exemple), mais dont on ne livrera pas les rouages afin de préserver le suspens.
Ce qu'on peut dire, c'est qu'il fait un portrait assez peu flatteur de la politique, même s'il ne s'agit pas du thème principal, et qu'il aime complaisamment caresser la libido du spectateur dans le sens du poil.
On sent bien que montrer des gens honnêtes, droits, et faisant leur travail n'est pas la préoccupation première. Le film baigne dans un contexte où l'on comprend bien que la vie, la morale et la respectabilité ne sont pas au casting...