Icône de l'adolescence tardive ou de l'immaturité, Eric Judor, connu pour son duo avec Ramzy Bédia, se lance dans une comédie étonnante : on connaît enfin la date de son passage à l'âge adulte ! 43 ans selon le film ! En fait nan, il en a 50 au moment du tournage, mais sa silhouette en fait plutôt 43 effectivement... Bref, Eric Judor en mode adulte, ça donne un dépanneur quadragénaire fils à maman qui a besoin d'un scénario de ouf pour passer à l'ère de la responsabilité ! Une toxicomane et trois enfants tombés de nulle part atterrissent dans ses bras et suscitent son surpassement inédit. Le film est logiquement hésitant. On ne sait pas vraiment à quel moment le prendre au sérieux, surtout quand Judor arrête ses vannes à deux francs qui ont fait sa renommée.
Vers le milieu de l'histoire, on commence à croire qu'il va endosser avec brio le rôle de la paternité pour sa première prestation dans un rôle dramatique. C'était sans compter sur la carence en génie de l'auteur Julien Guetta qui, prétendument inspiré de Ken Loach et de Scorcese pour ce film, rend ici une copie bien fade, délavée par une ambiance à l'américaine où les dialogues McDo, les localités sans réelle identité , et les personnages issus de la lotterie multiculturelle, contribuent si bien à la mode dissociétale que l'on ne voit plus très bien pour quelle raison le personnage d'Eric Judor tiendrait absolument à grandir et à s'affirmer en tant que père et chef d'entreprise. Vivement le passage d'Eric à l'âge de l'identité !
Icône de l'adolescence tardive ou de l'immaturité, Eric Judor, connu pour son duo avec Ramzy Bédia, se lance dans une comédie étonnante : on connaît enfin la date de son passage à l'âge adulte ! 43 ans selon le film ! En fait nan, il en a 50 au moment du tournage, mais sa silhouette en fait plutôt 43 effectivement... Bref, Eric Judor en mode adulte, ça donne un dépanneur quadragénaire fils à maman qui a besoin d'un scénario de ouf pour passer à l'ère de la responsabilité ! Une toxicomane et trois enfants tombés de nulle part atterrissent dans ses bras et suscitent son surpassement inédit. Le film est logiquement hésitant. On ne sait pas vraiment à quel moment le prendre au sérieux, surtout quand Judor arrête ses vannes à deux francs qui ont fait sa renommée.
Vers le milieu de l'histoire, on commence à croire qu'il va endosser avec brio le rôle de la paternité pour sa première prestation dans un rôle dramatique. C'était sans compter sur la carence en génie de l'auteur Julien Guetta qui, prétendument inspiré de Ken Loach et de Scorcese pour ce film, rend ici une copie bien fade, délavée par une ambiance à l'américaine où les dialogues McDo, les localités sans réelle identité , et les personnages issus de la lotterie multiculturelle, contribuent si bien à la mode dissociétale que l'on ne voit plus très bien pour quelle raison le personnage d'Eric Judor tiendrait absolument à grandir et à s'affirmer en tant que père et chef d'entreprise. Vivement le passage d'Eric à l'âge de l'identité !