Passée la déception des animations, on pourra apprécier un film à l'ambiance très fraîche où le respect est une valeur phare, que ce soit le respect des anciens, des ennemis ou encore des supérieurs. Un film dont l'action se déroule dans un Japon renaissant et traumatisé par la guerre. Dans de beaux décors (réalisés à la gouache ?), La colline aux Coquelicots nous fait part d'une histoire d'amour propre au Shôjo romantique, genre qui s'adresse en premier lieu aux jeunes filles mais adapté en l'occurrence pour intéresser tout type de public. Il s'agit donc d'une histoire d'amour platonique, rendu apparemment impossible du fait qu'il s'agirait d'un frère et d'une sœur. On retrouve bien entendu beaucoup de détails propres aux mangas, qui ne dérangeront pas le public étanche au genre. En revanche l'animé séduira plus le public nippophile par le nombre de références au Japon des années 60 et à sa culture. Le spectateur appréciera la pléthore de détails propres au genre, qui, bien observés, apportent un brin d'humour et de charme supplémentaire.