L’intention du film était de sortir de l’ordinaire, d’éviter les clichés caricaturaux des bons et des méchants, de ne pas
montrer qu’une succession illogique de cascades, de coups de feu et de poursuites Le personnage de Jason Bourne devait aussi évoluer et passer du statut de tueur absolu à celui d’un personnage qui tente d’expier un passé parfois dur à avaler au fur et à mesure qu’on le découvre, ne souhaitant plus désormais que de ne pas avoir à tuer.
Ces nouveaux aspects ont été plus ou moins bien rendus par Paul Greengrass : notons une manière de filmer saccadée, extrêmement rapide qui rend l’action, il est vrai, plus réaliste. Notons également que Jason Bourne a effectivement changé, ce qui se voit dans les détails qui jalonnent le film : par exemple lorsque Bourne se regarde dans la glace, lorsqu’il doit tuer par légitime défense.
Cependant, le scénario surprend : il comporte notamment un coup de théâtre assez osé au début, pour ceux qui ont vu La Mémoire dans la peau, lequel coup de théâtre va influencer Bourne dans ses actions tout au long du film. Et le dénouement du film finit par se faire attendre (après
une ou deux fausses alertes). Enfin, la course poursuite en voiture à la fin du film est bien trop énorme ! On se croirait plus dans un jeu vidéo, où le personnage utilise successivement toutes ses vies, que dans un film d’action.
Ceux qui ont aimé le premier volet seront sans doute déçus, mais il est vrai que le film reste en soi un bon moment à passer, diffèrent des ordinaires films d’action-suspense.
La Mort dans la peau met à l’écran toutes sortes de personnages parmi lesquels certains sont tout simplement des tueurs. Comme on peut s’en douter sachant cela, certaines images ou certaines manières d’agir ne seront pas forcement très reluisantes. Il est donc compréhensible de voir cela, et le suspense du film en dépend. Attention cependant à certaines scènes qui pourront paraître violentes ou choquer les plus jeunes !
Il faut mentionner une brève scène tournée à l’intérieur d’un bar à hôtesses. Si rien de proprement immoral n’est montré au grand jour, il est nécessaire quand même de
signaler une courte séquence où l’on voit une danseuse un tant soit peu aguicheuse, séquence dont on aurait pu aisément se passer.
Le film possède un aspect très positif en ce qu’il veut souligner l’importance de la recherche de la vérité, même si cela peut amener à des révélations sur soi-même qu’on aurait peut-être préféré ignorer. Une des scènes à la fin du film pourrait démentir que toute vérité n’est pas bonne à dire, et montrer qu’il vaut mieux assumer et avouer les fautes dont on s’est rendu responsable.
La violence dans La Mort dans la peau est généralement traitée sans exagération gratuite ou bien suggérée, et même si l’on aurait pu éviter un flash, le film reste en soi bon en ce qui concerne l’aspect moral.
montrer qu’une succession illogique de cascades, de coups de feu et de poursuites Le personnage de Jason Bourne devait aussi évoluer et passer du statut de tueur absolu à celui d’un personnage qui tente d’expier un passé parfois dur à avaler au fur et à mesure qu’on le découvre, ne souhaitant plus désormais que de ne pas avoir à tuer.
Ces nouveaux aspects ont été plus ou moins bien rendus par Paul Greengrass : notons une manière de filmer saccadée, extrêmement rapide qui rend l’action, il est vrai, plus réaliste. Notons également que Jason Bourne a effectivement changé, ce qui se voit dans les détails qui jalonnent le film : par exemple lorsque Bourne se regarde dans la glace, lorsqu’il doit tuer par légitime défense.
Cependant, le scénario surprend : il comporte notamment un coup de théâtre assez osé au début, pour ceux qui ont vu La Mémoire dans la peau, lequel coup de théâtre va influencer Bourne dans ses actions tout au long du film. Et le dénouement du film finit par se faire attendre (après
une ou deux fausses alertes). Enfin, la course poursuite en voiture à la fin du film est bien trop énorme ! On se croirait plus dans un jeu vidéo, où le personnage utilise successivement toutes ses vies, que dans un film d’action.
Ceux qui ont aimé le premier volet seront sans doute déçus, mais il est vrai que le film reste en soi un bon moment à passer, diffèrent des ordinaires films d’action-suspense.
La Mort dans la peau met à l’écran toutes sortes de personnages parmi lesquels certains sont tout simplement des tueurs. Comme on peut s’en douter sachant cela, certaines images ou certaines manières d’agir ne seront pas forcement très reluisantes. Il est donc compréhensible de voir cela, et le suspense du film en dépend. Attention cependant à certaines scènes qui pourront paraître violentes ou choquer les plus jeunes !
Il faut mentionner une brève scène tournée à l’intérieur d’un bar à hôtesses. Si rien de proprement immoral n’est montré au grand jour, il est nécessaire quand même de
signaler une courte séquence où l’on voit une danseuse un tant soit peu aguicheuse, séquence dont on aurait pu aisément se passer.
Le film possède un aspect très positif en ce qu’il veut souligner l’importance de la recherche de la vérité, même si cela peut amener à des révélations sur soi-même qu’on aurait peut-être préféré ignorer. Une des scènes à la fin du film pourrait démentir que toute vérité n’est pas bonne à dire, et montrer qu’il vaut mieux assumer et avouer les fautes dont on s’est rendu responsable.
La violence dans La Mort dans la peau est généralement traitée sans exagération gratuite ou bien suggérée, et même si l’on aurait pu éviter un flash, le film reste en soi bon en ce qui concerne l’aspect moral.