Certes plus banal que l’opus précédent, le nouvel épisode de La Planète des Singes est un spectacle assez époustouflant, tant sur les effets spéciaux, que sur les décors (San Francisco en ruines, les visages des singes, ultra expressifs …). Les singes affrontent les hommes, les premiers appuyés sur des principes simples, les autres en fin de décadence, assez lamentables.
Traité de façon plus crédible que la majeure partie des blockbusters récents, le postulat des singes à intelligence égale aux hommes paraît bien moins stupide une fois plongé dans le film. Casse-gueule, l’histoire évite toujours de tomber dans la caricature, même si elle reprend quelques codes dramatiques du genre assez prévisibles.
On pourra se poser quelques questions, notamment sur la peine de mort, sans rire : peut-on perdre le droit de vivre ? La question est posée, et la réponse pourrait surprendre le public « Badinterien » français. Même si le thème majeur est le pacifisme, qu’on pose comme idéal, mais qui justement, en tant qu’idéal, oublie la peur et la méfiance. La paix ne se fait pas si facilement que veulent bien le croire nos héros primates et humains, et heureusement, sinon, pas de film.
Une histoire d’aventures banale par moments, épique d’autres fois. Ridicule, diront ceux qui n’entrent jamais dans l’histoire, décevant, diront ceux qui jugent un film à la quantité de feu et d’hémoglobine déversée.
Plus intelligent que la moyenne du genre, impressionnant techniquement parlant, La Planète des Singes est clairement un ton au-dessus des blockbusters similaires. On en a pour son argent.
Certes plus banal que l’opus précédent, le nouvel épisode de La Planète des Singes est un spectacle assez époustouflant, tant sur les effets spéciaux, que sur les décors (San Francisco en ruines, les visages des singes, ultra expressifs …). Les singes affrontent les hommes, les premiers appuyés sur des principes simples, les autres en fin de décadence, assez lamentables.
Traité de façon plus crédible que la majeure partie des blockbusters récents, le postulat des singes à intelligence égale aux hommes paraît bien moins stupide une fois plongé dans le film. Casse-gueule, l’histoire évite toujours de tomber dans la caricature, même si elle reprend quelques codes dramatiques du genre assez prévisibles.
On pourra se poser quelques questions, notamment sur la peine de mort, sans rire : peut-on perdre le droit de vivre ? La question est posée, et la réponse pourrait surprendre le public « Badinterien » français. Même si le thème majeur est le pacifisme, qu’on pose comme idéal, mais qui justement, en tant qu’idéal, oublie la peur et la méfiance. La paix ne se fait pas si facilement que veulent bien le croire nos héros primates et humains, et heureusement, sinon, pas de film.
Une histoire d’aventures banale par moments, épique d’autres fois. Ridicule, diront ceux qui n’entrent jamais dans l’histoire, décevant, diront ceux qui jugent un film à la quantité de feu et d’hémoglobine déversée.
Plus intelligent que la moyenne du genre, impressionnant techniquement parlant, La Planète des Singes est clairement un ton au-dessus des blockbusters similaires. On en a pour son argent.