Le film nous montre une famille de fermiers évoluant dans un contexte de crise économique touchant principalement le milieu rural. Les gens ont faim, cherchent du travail pour faire vivre leur famille, les nerfs à fleur de peau… Le contexte est mis en valeur avec tact et le réalisateur sait nous faire ressentir la douleur et la souffrance qu'ont pu connaître ces fermiers. Mais c'est autour de la famille Garvey que s'axe le film qui en plus de vivre les mêmes difficultés, doit aussi lutter sans cesse contre les crues d'une rivière un peu trop capricieuse. Encore une fois le contexte familial est traité avec brio et Mark Rydell nous en dresse un tableau tout à fait édifiant : un père, têtu, qui prend ses responsabilités, soin de sa famille et n'hésite pas à se sacrifier ; une épouse, aimante, repoussant les pires tentations malgré un contexte défavorable, entièrement dévouée, et n'hésitant pas à remettre son mari à sa place lorsque la situation l'exige ; et enfin des enfants bien rendus, ayant les réactions proportionnés à leur âge. La relation de couple des Garvey est étudiée en profondeur, tout y passe, et il est intéressant de voir que le réalisateur ne cherche pas à nous montrer une famille parfaite, mais une famille qui fait front.
Malgré le poids des âges (1984) qui fait souffrir le film de quelques naïvetés, il reste cependant complètement d'actualité. On regrettera la scène d'amour (car il s'agit ici d'amour et non de sexe décérébré comme trop souvent) limitant l'accès à un public mature. La bande-son n'est pas la meilleure réussite de John Williams mais a le mérite d'être efficace.
Le film nous montre une famille de fermiers évoluant dans un contexte de crise économique touchant principalement le milieu rural. Les gens ont faim, cherchent du travail pour faire vivre leur famille, les nerfs à fleur de peau… Le contexte est mis en valeur avec tact et le réalisateur sait nous faire ressentir la douleur et la souffrance qu'ont pu connaître ces fermiers. Mais c'est autour de la famille Garvey que s'axe le film qui en plus de vivre les mêmes difficultés, doit aussi lutter sans cesse contre les crues d'une rivière un peu trop capricieuse. Encore une fois le contexte familial est traité avec brio et Mark Rydell nous en dresse un tableau tout à fait édifiant : un père, têtu, qui prend ses responsabilités, soin de sa famille et n'hésite pas à se sacrifier ; une épouse, aimante, repoussant les pires tentations malgré un contexte défavorable, entièrement dévouée, et n'hésitant pas à remettre son mari à sa place lorsque la situation l'exige ; et enfin des enfants bien rendus, ayant les réactions proportionnés à leur âge. La relation de couple des Garvey est étudiée en profondeur, tout y passe, et il est intéressant de voir que le réalisateur ne cherche pas à nous montrer une famille parfaite, mais une famille qui fait front.
Malgré le poids des âges (1984) qui fait souffrir le film de quelques naïvetés, il reste cependant complètement d'actualité. On regrettera la scène d'amour (car il s'agit ici d'amour et non de sexe décérébré comme trop souvent) limitant l'accès à un public mature. La bande-son n'est pas la meilleure réussite de John Williams mais a le mérite d'être efficace.