Un déluge de clichés anticapitalistes, oui, on pourrait appeler cela un diaporama. Une histoire pas inintéressante nous livre les secrets de polichinelle de la finance. En fait, il ne s’agit nullement d’une immersion : c'est simplement l'élucubration d'une morale qu’on croirait sortie d’un programme de propagande stalinienne, et qui donne lieu à une pléthore de citations caricaturales et puériles contre le capitalisme ; un « jeu » joué par « des enfants » inconscients où seuls les riches sont gagnants. Le mot « investissement » échappe manifestement aux Costa Gavras. Tel père tel fils … Le fiston récite une leçon si simpliste que la pertinence du film s'y éteint totalement (« continuons à prendre aux pauvres pour donner aux riches »…) ; un fatras de préjugés de café du commerce nées d’une incompréhension profonde du monde de l’entreprise.
Seule la condamnation de la cupidité demeure clairvoyante ; mais montrer que l'argent facilite l'avilissement, cela s'appelle enfoncer des portes ouvertes …
Archaïque par son message (méchants riches versus gentil peuple), enfantin, aussi plat que le jeu de Gad Elmaleh (qui fait la tronche pour se détacher de son image de clown, aussi à l’aise en costume que Clemenceau l’aurait été en soutane), le film surprend sur une seule chose : on ressort presque rieur que les voix marxistes du septième art soient tombées aussi bas. Gad, pitié, retourne sur scène. D'autant plus que tes millions jurent avec cette insulte faite au « Capital » de Marx.
Un déluge de clichés anticapitalistes, oui, on pourrait appeler cela un diaporama. Une histoire pas inintéressante nous livre les secrets de polichinelle de la finance. En fait, il ne s’agit nullement d’une immersion : c'est simplement l'élucubration d'une morale qu’on croirait sortie d’un programme de propagande stalinienne, et qui donne lieu à une pléthore de citations caricaturales et puériles contre le capitalisme ; un « jeu » joué par « des enfants » inconscients où seuls les riches sont gagnants. Le mot « investissement » échappe manifestement aux Costa Gavras. Tel père tel fils … Le fiston récite une leçon si simpliste que la pertinence du film s'y éteint totalement (« continuons à prendre aux pauvres pour donner aux riches »…) ; un fatras de préjugés de café du commerce nées d’une incompréhension profonde du monde de l’entreprise.
Seule la condamnation de la cupidité demeure clairvoyante ; mais montrer que l'argent facilite l'avilissement, cela s'appelle enfoncer des portes ouvertes …
Archaïque par son message (méchants riches versus gentil peuple), enfantin, aussi plat que le jeu de Gad Elmaleh (qui fait la tronche pour se détacher de son image de clown, aussi à l’aise en costume que Clemenceau l’aurait été en soutane), le film surprend sur une seule chose : on ressort presque rieur que les voix marxistes du septième art soient tombées aussi bas. Gad, pitié, retourne sur scène. D'autant plus que tes millions jurent avec cette insulte faite au « Capital » de Marx.