Le film d’animation est à la mode, les films écolo également. Les deux modes sont donc couplées avec ce film de Kris Renaud et Kyle Balda, déjà auteurs de « Moi, moche et méchant ». Ces derniers adaptent ici un livre pour enfant de Théodore Seuss Geisel. Le synopsis : un jeune héros quitte son environnement et s’aventure dans des territoires inconnus pour mieux bouleverser le monde qu’il connaît. Du point de vue technique, il n’y a rien à redire : l’animation est des plus fluides et n’a rien à envier à celle de Dreamworks, les décors sont très beaux, les personnages sont très bien dessinés, y compris le fameux lorax du tire (doublé en anglais et en français par François Berléand) aussi énergique qu’attachant. Le bât blesse plutôt du côté du scénario : s’il est
assez rythmé pour qu’on ne s’ennuie pas, il reste assez pauvre en rebondissement, surtout comparé aux must du genre que sont « Madagascar » ou « L’âge de glace ». Surtout, les personnages humains sont très peu fouillés : on ne sait pas grand-chose des personnages principaux, y compris du héros (à part qu’il est amoureux de sa voisine et vit avec sa mère et sa grand-mère) et les personnages secondaire sont des caricatures ambulantes. Par comparaison, les animaux sont plus étoffés, surtout le lorax, seul à avoir une vraie personnalité. Enfin, le film se veut une fable écologique en faveur du reboisement. Si le propos est sympathique, il est asséné avec une naïveté et un manichéisme très poussé qui le dessert. Dommage, car l’histoire est attachante, les personnages plaisants (on souligne même la solidarit&
eacute; familiale) et l’humour pas trop niais. A peu de choses près, ç’aurait été un film familial parfait.
Le film d’animation est à la mode, les films écolo également. Les deux modes sont donc couplées avec ce film de Kris Renaud et Kyle Balda, déjà auteurs de « Moi, moche et méchant ». Ces derniers adaptent ici un livre pour enfant de Théodore Seuss Geisel. Le synopsis : un jeune héros quitte son environnement et s’aventure dans des territoires inconnus pour mieux bouleverser le monde qu’il connaît. Du point de vue technique, il n’y a rien à redire : l’animation est des plus fluides et n’a rien à envier à celle de Dreamworks, les décors sont très beaux, les personnages sont très bien dessinés, y compris le fameux lorax du tire (doublé en anglais et en français par François Berléand) aussi énergique qu’attachant. Le bât blesse plutôt du côté du scénario : s’il est assez rythmé pour qu’on ne s’ennuie pas, il reste assez pauvre en rebondissement, surtout comparé aux must du genre que sont « Madagascar » ou « L’âge de glace ». Surtout, les personnages humains sont très peu fouillés : on ne sait pas grand-chose des personnages principaux, y compris du héros (à part qu’il est amoureux de sa voisine et vit avec sa mère et sa grand-mère) et les personnages secondaire sont des caricatures ambulantes. Par comparaison, les animaux sont plus étoffés, surtout le lorax, seul à avoir une vraie personnalité. Enfin, le film se veut une fable écologique en faveur du reboisement. Si le propos est sympathique, il est asséné avec une naïveté et un manichéisme très poussé qui le dessert. Dommage, car l’histoire est attachante, les personnages plaisants (on souligne même la solidarit& eacute; familiale) et l’humour pas trop niais. A peu de choses près, ç’aurait été un film familial parfait.