Le Roi Lion

Film : Le Roi Lion (1994)

Réalisateur : Roger Allers, Rob Minkoff

Acteurs : Matthew Broderick (Simba adulte), Jonathan Taylor (Simba jeune), James Earl Jones (Mufasa), Madge Sinclair (Sarabi)

Durée : 01:30:00


Décidément les adaptations 3D sont à la mode ! Titanic 3D était juste une énorme arnaque, qu'en est-il de notre lion préféré ? Eh bien il faut reconnaître que le défi est assez bien relevé. D'abord ce type d'adaptation est évidemment plus aisé avec les films d'animation, puisqu'il n'y a pas de prise de vue. Ensuite l'avantage du dessin animé est qu'on peut faire du vrai faux 3D. C'est le cas ici.

Comme les images de ce film n'ont pas été pensées en 3D, il n'y a pas de travellings circulaires et l'espace filmique est de ce fait extrêmement sobre. En revanche, il est possible grâce à la 3D de faire des superpositions de plans : un premier plan, un deuxième plan etc. C'est ainsi que Le Roi Lion s'en sort très honorablement. Comme l'était le dernier Titeuf en 3D, le film donne l'impression d'une bande-dessinée animée en relief, ce qui ajoute au charme sans rendre le film époustouflant.

Sur le fond, les idées sont toujours les mêmes : une image très positive de la monarchie qui tranche avec l'hystérie républicaine ambiante, un roi déchu qui doit trouver en lui le courage de restaurer son trône, un gros vilain rival manipulateur de hyènes stupides et l'éternelle vulgarité de Timon et Pumba, qui devront renoncer à leur égoïsme pour prêter main forte à leur nouvel ami.

En toile de fond les plus gnostiques d'entre nous pourront voir dans le cycle de la vie l'écho à l'« éthique » de la terre, lancé par Arne Næss et fort soutenu depuis.

Je n'ai pas eu la présence d'esprit de regarder si le mot « sex » apparaissait toujours dans les nuages, mais je vous laisse vérifier par vous-même, ce détail étant d'une extrême importance.