Les amants du Texas sont séparés par la force de la loi.
Reconnu coupable, Bob va en prison pour un bout de temps, pendant que Ruth reste seule, avec leur petite fille, en attendant que le père revienne. Se pose alors un dilemme pour Bob : doit-il s’évader et retrouver au plus vite sa famille, au risque de mettre celle-ci en danger, ou purger sa peine pendant que son enfant grandit sans lui ? L’amour et le devoir s’opposent ou se complètent selon le point de vue : revenir au plus vite pour s’en occuper, ou attendre, assumer ses erreurs passées et en payer le prix. Le film conclut clairement sur le choix qu’il fallait faire, sans pour autant, et c’est malheureux, analyser plus en profondeur ce questionnement.
Ceci dit, la lutte des deux amants pour se retrouver enfin témoigne d’une force touchante; cet amour presque impossible n’a rien de nouveau, bien sûr, mais il est traité avec une sensibilité littéraire qui s'étend avec une finesse artistique tout à fait remarquable. Certes, le côté lettré, justement, a tendance à ressembler davantage à des dialogues de roman que de film, et éloigne donc l’histoire du réalisme pourtant voulu (par quelques plans et scènes du quotidien), mais ces jolies phrases sont toujours agréables à entendre, d’autant plus qu’elles baignent dans une photographie élégante et soignée. Quelques (rares) longueurs viennent gâcher quelque peu le rythme calme et serein.
Bien aidé par un trio d’acteurs très talentueux, dont un Casey Affleck qui crève l’écran, David Lowery nous montre que pour les bijoux dans la lignée de Terrence Malick, il y a désormais son nom à côté de Jeff Nichols, dont le récent Mud ressemble en tout point à cette histoire d’amour.
Les amants du Texas sont séparés par la force de la loi.
Reconnu coupable, Bob va en prison pour un bout de temps, pendant que Ruth reste seule, avec leur petite fille, en attendant que le père revienne. Se pose alors un dilemme pour Bob : doit-il s’évader et retrouver au plus vite sa famille, au risque de mettre celle-ci en danger, ou purger sa peine pendant que son enfant grandit sans lui ? L’amour et le devoir s’opposent ou se complètent selon le point de vue : revenir au plus vite pour s’en occuper, ou attendre, assumer ses erreurs passées et en payer le prix. Le film conclut clairement sur le choix qu’il fallait faire, sans pour autant, et c’est malheureux, analyser plus en profondeur ce questionnement.
Ceci dit, la lutte des deux amants pour se retrouver enfin témoigne d’une force touchante; cet amour presque impossible n’a rien de nouveau, bien sûr, mais il est traité avec une sensibilité littéraire qui s'étend avec une finesse artistique tout à fait remarquable. Certes, le côté lettré, justement, a tendance à ressembler davantage à des dialogues de roman que de film, et éloigne donc l’histoire du réalisme pourtant voulu (par quelques plans et scènes du quotidien), mais ces jolies phrases sont toujours agréables à entendre, d’autant plus qu’elles baignent dans une photographie élégante et soignée. Quelques (rares) longueurs viennent gâcher quelque peu le rythme calme et serein.
Bien aidé par un trio d’acteurs très talentueux, dont un Casey Affleck qui crève l’écran, David Lowery nous montre que pour les bijoux dans la lignée de Terrence Malick, il y a désormais son nom à côté de Jeff Nichols, dont le récent Mud ressemble en tout point à cette histoire d’amour.