Il y a trente ans, les Chevaliers du Zodiaque naissaient dans une revue japonaise avant d’être adaptés en animés et d'atterrir en France en 1988 dans le Club Dorothée. Le public qui aurait pu être visé est donc celui des trent-quarantenaires nostalgiques d’une époque voulant retrouver leurs guerriers mythiques préférés. C’est davantage les nouvelles générations qui ont manifestement intéressé la production pourtant supervisée par le créateur du manga, Masami Kurumada.
Outre qu’on ne retrouve pas l’ambiance et l’esprit du manga, on est frappé par la superficialité de l’histoire. Les personnages sont réduits à des attitudes et des postures, sans histoire, sans caractère. On retrouve tout de même des thématiques de loyauté, de courage et de dépassement de soi à la sauce japonaise qui permettent de mettre les personnages dans des situations extrêmes.
Ce sacrifice du fond aurait pu se traduire par une action digne de ce nom mais les combats s’enchaînent sans grande cohérence dans un scénario décousu et simpliste qui laisse cette curieuse impression d’avoir regardé un film de 15 min.
Il faut reconnaître néanmoins une certaine qualité graphique avec un travail soigné des textures et des lumières, mais là encore sans caractère, sans personnalité artistique particulière.
Un divertissement propre parfois drôle qui n’a malheureusement que l’envergure d’un manga commercial.
Il y a trente ans, les Chevaliers du Zodiaque naissaient dans une revue japonaise avant d’être adaptés en animés et d'atterrir en France en 1988 dans le Club Dorothée. Le public qui aurait pu être visé est donc celui des trent-quarantenaires nostalgiques d’une époque voulant retrouver leurs guerriers mythiques préférés. C’est davantage les nouvelles générations qui ont manifestement intéressé la production pourtant supervisée par le créateur du manga, Masami Kurumada.
Outre qu’on ne retrouve pas l’ambiance et l’esprit du manga, on est frappé par la superficialité de l’histoire. Les personnages sont réduits à des attitudes et des postures, sans histoire, sans caractère. On retrouve tout de même des thématiques de loyauté, de courage et de dépassement de soi à la sauce japonaise qui permettent de mettre les personnages dans des situations extrêmes.
Ce sacrifice du fond aurait pu se traduire par une action digne de ce nom mais les combats s’enchaînent sans grande cohérence dans un scénario décousu et simpliste qui laisse cette curieuse impression d’avoir regardé un film de 15 min.
Il faut reconnaître néanmoins une certaine qualité graphique avec un travail soigné des textures et des lumières, mais là encore sans caractère, sans personnalité artistique particulière.
Un divertissement propre parfois drôle qui n’a malheureusement que l’envergure d’un manga commercial.