S’il est une chose que l’on attend des Oubliés avant d’en faire la connaissance dans la salle obscure, c’est de nous raconter un peu de cette guerre ignorée, ou qu’on ne croit pas connaître. Ce que l’on attend des « oubliés », c’est de ne pas les connaître.
En effet tout est neuf dans ce film, surtout pour un public habitué au regard actuel, américain ou français, sur la guerre (comprenez binaire et étriqué). Zandvliet soigne son propos et si le « petit » faux-pas de la scène d’humiliation est vite pardonné, c’est qu’il nous fait comprendre que le reste du film est soigneusement objectif et impartial. Oui ! il faut être Allemand ou Danois aujourd’hui pour admettre que les soldats de l’armée allemande sont des êtres humains.
Et de cette honnêteté et empathie envers les soldats de l’armée allemande naît une identification terrible avec les personnages. Les scènes de déminage sont tout simplement un supplice ! Le temps s’étire face à une menace imminente, mais qui se fait attendre… du pur suspens !
D’autre part on saluera l’esthétique générale de l’œuvre qui offre un point de vue contemplatif très apaisant sur la côte danoise, un soin porté aux portraits discrets des personnages secondaires (la fermière et sa fille) et la qualité des scènes non dialoguées ; tous ces petits succès qui font d’un film une œuvre. Une pure réussite qui ne se comble pas d’inutilités. Redécouvrez la guerre et vivez ses angoisses !
S’il est une chose que l’on attend des Oubliés avant d’en faire la connaissance dans la salle obscure, c’est de nous raconter un peu de cette guerre ignorée, ou qu’on ne croit pas connaître. Ce que l’on attend des « oubliés », c’est de ne pas les connaître.
En effet tout est neuf dans ce film, surtout pour un public habitué au regard actuel, américain ou français, sur la guerre (comprenez binaire et étriqué). Zandvliet soigne son propos et si le « petit » faux-pas de la scène d’humiliation est vite pardonné, c’est qu’il nous fait comprendre que le reste du film est soigneusement objectif et impartial. Oui ! il faut être Allemand ou Danois aujourd’hui pour admettre que les soldats de l’armée allemande sont des êtres humains.
Et de cette honnêteté et empathie envers les soldats de l’armée allemande naît une identification terrible avec les personnages. Les scènes de déminage sont tout simplement un supplice ! Le temps s’étire face à une menace imminente, mais qui se fait attendre… du pur suspens !
D’autre part on saluera l’esthétique générale de l’œuvre qui offre un point de vue contemplatif très apaisant sur la côte danoise, un soin porté aux portraits discrets des personnages secondaires (la fermière et sa fille) et la qualité des scènes non dialoguées ; tous ces petits succès qui font d’un film une œuvre. Une pure réussite qui ne se comble pas d’inutilités. Redécouvrez la guerre et vivez ses angoisses !