Lock Out est une grosse blague. Si Luc Besson (auteur de l'idée originale du film, mouahaha !) avait un fils de trois ans, et si ce garçon avait un poisson rouge, ce serait lui qui aurait r& eacute;alisé ce film. Les effets spéciaux numériques sont pitoyables, même si ceux qui sont mécaniques relèvent un peu le niveau et que les décors sont assez bien réalisés.

L'histoire est donc celle d'un preux chevalier ni preux, ni chevalier, qui doit prouver son innocence dans une affaire demeurée obscure même après la fin du générique. Mais qu'importe : ce n'est pas l'intrigue principale.

Celle-ci est bien plus élevée : savoir si un super-guerrier arrivera à tirer la fille du Président des États-Unis des griffes de prisonniers émeutiers et psychopathes. Les vilains sont donc tout pas beaux, la donzelle a le minois engageant et le commando ne parle, pendant tout le script, qu'en sortant des blagues carambar, assez drôles parfois, il faut l' admettre.

La plupart des situations sont parfaitement irréalistes, et le contexte futuriste s'escrime désespérément à laisser penser au public que l'invraisemblable deviendra possible dans le futur.

Sur le fond on touche le fond à fond. La prison d'État menait en fait des expérimentations sur les pauvres prisonniers et la jeune fille est éprise des belles valeurs de la constitution américaine. Il y a une fausse mésentente entre celle-ci et le beau commando qui la trouve gosse de riche, avant bien sûr qu'ils ne se bécotent comme des petits canaris.

Conseil d'ami : épargnez-vous ce supplice !