Wouahou ! L'odyssée de Pi est un beau, un très beau film !..
Par son esthétique plastique d'abord, puisque le merveilleux s'installe dans chaque scène avec une simplicité déconcertante. La qualité des effets spéciaux, le grandiose et la force des images invitent à ne pas rater ce film au cinéma, tant le petit écran risque de brider le plaisir !
A noter que la scène du naufrage est assez anxiogène, particulièrement sur grand écran !
Par son innocence ensuite, puisque le film parle d'amour sans faire étalage de chair fraîche, d'engouement facétieux pour une certaine piscine française, et de quête spirituelle si naïve qu'elle en est attendrissante...
La présence de Dieu est en effet omniprésente. Le film est l'histoire d'un courage nourri par la Foi. Mais quelle Foi ? Voilà une question intéressante. Sans dévoiler le pot-aux-roses, on peut d'ores et déjà signaler une certaine tendance au syncrétisme, qui n'est pas du tout revendiquée mais plutôt évoquée sur le ton de la plaisanterie.
Tiré du livre L'odyssée de Pi, de Yann Martel, le scénario est construit intelligemment et rejoint une question déjà posée dans Big Fish : l'imaginaire n'est-il pas préférable à la r& eacute;alité ?
La question est une nouvelle fois naïve. Si l'imaginaire est un refuge appréciable, il ne saurait nous aider à nous orienter dans le flot des circonstances, puisqu'il n'est pas directement aux prises avec le réel.
Et à ceux qui osent prétendre que le beau est ennuyeux, demandez-vous comment ce film fait pour tenir en haleine le spectateur pendant 2h05, à partir de l'histoire d'un type seul sur son bateau. La beauté est un voyage si agréable que le temps s'incline devant elle.
Wouahou ! L'odyssée de Pi est un beau, un très beau film !..
Par son esthétique plastique d'abord, puisque le merveilleux s'installe dans chaque scène avec une simplicité déconcertante. La qualité des effets spéciaux, le grandiose et la force des images invitent à ne pas rater ce film au cinéma, tant le petit écran risque de brider le plaisir !
A noter que la scène du naufrage est assez anxiogène, particulièrement sur grand écran !
Par son innocence ensuite, puisque le film parle d'amour sans faire étalage de chair fraîche, d'engouement facétieux pour une certaine piscine française, et de quête spirituelle si naïve qu'elle en est attendrissante...
La présence de Dieu est en effet omniprésente. Le film est l'histoire d'un courage nourri par la Foi. Mais quelle Foi ? Voilà une question intéressante. Sans dévoiler le pot-aux-roses, on peut d'ores et déjà signaler une certaine tendance au syncrétisme, qui n'est pas du tout revendiquée mais plutôt évoquée sur le ton de la plaisanterie.
Tiré du livre L'odyssée de Pi, de Yann Martel, le scénario est construit intelligemment et rejoint une question déjà posée dans Big Fish : l'imaginaire n'est-il pas préférable à la r& eacute;alité ?
La question est une nouvelle fois naïve. Si l'imaginaire est un refuge appréciable, il ne saurait nous aider à nous orienter dans le flot des circonstances, puisqu'il n'est pas directement aux prises avec le réel.
Et à ceux qui osent prétendre que le beau est ennuyeux, demandez-vous comment ce film fait pour tenir en haleine le spectateur pendant 2h05, à partir de l'histoire d'un type seul sur son bateau. La beauté est un voyage si agréable que le temps s'incline devant elle.