Si vous avez vu LOL, film français sorti en 2008, vous avez déjà vu LOL USA, sa version américaine. Les deux films traitent des mêmes sujets - amour, amitié, famille, par le prisme d’ados branchés et en permanence connectés - et le font de
la même façon, puisque le scénario, certains dialogues, les protagonistes,… se ressemblent en tout point (la réalisatrice Lisa Azuelos est d’ailleurs aux commandes des deux films).
Ce qui change, c’est une relecture volontairement trash du premier LOL. Comme pour coller à l’univers provocateur des teen movies américains, LOL USA montre des ados grossiers, bagarreurs, avides de drogue et de sexe, incapables de réfléchir aux conséquences de leurs actes, guidés par un je m’en foutisme débridé. Bref, rien d’indispensable, et rien de nouveau.
En se proposant d’explorer l’adolescence et les relations mère-fille dans un monde moderne, LOL USA aboutit à un résultat désastreux, enrobé dans un emballage clinquant. Rarement le naufrage de la société actuelle, dans laquelle adultes et enfants
sont tout autant déboussolés, n’a paru aussi évident. Et la réalisation tapageuse, adepte des montages en parallèle des histoires mère-fille, abonnée aux effets de manche prétentieux et aux reprises plan pour plan de la version française du film, révèle tout au plus un haut potentiel nanardesque.
En somme, pour le prix d’une séance de cinéma, vous avez le copié-collé d’une comédie post soixante-huitarde française, mais en plus trash, en plus toc, et sans Sophie Marceau…
Si vous avez vu LOL, film français sorti en 2008, vous avez déjà vu LOL USA, sa version américaine. Les deux films traitent des mêmes sujets - amour, amitié, famille, par le prisme d’ados branchés et en permanence connectés - et le font de la même façon, puisque le scénario, certains dialogues, les protagonistes,… se ressemblent en tout point (la réalisatrice Lisa Azuelos est d’ailleurs aux commandes des deux films).
Ce qui change, c’est une relecture volontairement trash du premier LOL. Comme pour coller à l’univers provocateur des teen movies américains, LOL USA montre des ados grossiers, bagarreurs, avides de drogue et de sexe, incapables de réfléchir aux conséquences de leurs actes, guidés par un je m’en foutisme débridé. Bref, rien d’indispensable, et rien de nouveau.
En se proposant d’explorer l’adolescence et les relations mère-fille dans un monde moderne, LOL USA aboutit à un résultat désastreux, enrobé dans un emballage clinquant. Rarement le naufrage de la société actuelle, dans laquelle adultes et enfants sont tout autant déboussolés, n’a paru aussi évident. Et la réalisation tapageuse, adepte des montages en parallèle des histoires mère-fille, abonnée aux effets de manche prétentieux et aux reprises plan pour plan de la version française du film, révèle tout au plus un haut potentiel nanardesque.
En somme, pour le prix d’une séance de cinéma, vous avez le copié-collé d’une comédie post soixante-huitarde française, mais en plus trash, en plus toc, et sans Sophie Marceau…