Lone Ranger est un western porté pour la troisième fois au cinéma (The Lone Ranger en 1956, The Lone Ranger and The Lost City of Gold 1956). L'histoire a vu le jour dans une émission radio en 1933 aux Etats-Unis. Le film essaye de sortir des sentiers battus sans y parvenir vraiment. Beaucoup de clichés ! La réalisation s'amuse à ridiculiser le presbytérianisme et le protestantisme, autorisant les méchants à faire n'importe quoi au nom de Dieu et du roi … Il est clair qu'ici cette critique s'adresse de manière générale à tous ceux qui croient en Dieu et s'en servent comme exutoire pour refouler toutes responsabilités.
Le film traite de la justice, de la corruption, de l'injustice. Le principe de base étant un homme de loi droit, honnête, cherchant à faire tout bien dans les règles mais qui au final, découragé et dégoûté par le système, encouragé par un allumé avec des plumes aux pratiques ésotériques, choisi de devenir une sorte de Zorro du Far West. A ceci près qu'il est toujours un homme de loi, un de ces fameux Rangers qui rendent si fier nos amis d'outre Atlantique pour être plus précis. On notera une noblesse d'âme du héros qui, pourtant rongé par la vengeance, résiste à l'envie d'exécuter sommairement son ennemi.
Dans son ensemble le film est bien réalisé mais peine à être exceptionnel : la musique est proche d'Ennio Morricone quoique moins talentueuse ; le réalisme fait cruellement défaut aux scènes d'action ; Johnny Depp nous offre une interprétation vue et revue dans Pirates des Caraïbes, qui ne surprendra que les néophytes. L'ensemble est tenu par un scénario banal et les fans de l'œuvre originale pourraient regretter les libertés prises par les réalisateurs.
Un film poncif, mais divertissant !
Lone Ranger est un western porté pour la troisième fois au cinéma (The Lone Ranger en 1956, The Lone Ranger and The Lost City of Gold 1956). L'histoire a vu le jour dans une émission radio en 1933 aux Etats-Unis. Le film essaye de sortir des sentiers battus sans y parvenir vraiment. Beaucoup de clichés ! La réalisation s'amuse à ridiculiser le presbytérianisme et le protestantisme, autorisant les méchants à faire n'importe quoi au nom de Dieu et du roi … Il est clair qu'ici cette critique s'adresse de manière générale à tous ceux qui croient en Dieu et s'en servent comme exutoire pour refouler toutes responsabilités.
Le film traite de la justice, de la corruption, de l'injustice. Le principe de base étant un homme de loi droit, honnête, cherchant à faire tout bien dans les règles mais qui au final, découragé et dégoûté par le système, encouragé par un allumé avec des plumes aux pratiques ésotériques, choisi de devenir une sorte de Zorro du Far West. A ceci près qu'il est toujours un homme de loi, un de ces fameux Rangers qui rendent si fier nos amis d'outre Atlantique pour être plus précis. On notera une noblesse d'âme du héros qui, pourtant rongé par la vengeance, résiste à l'envie d'exécuter sommairement son ennemi.
Dans son ensemble le film est bien réalisé mais peine à être exceptionnel : la musique est proche d'Ennio Morricone quoique moins talentueuse ; le réalisme fait cruellement défaut aux scènes d'action ; Johnny Depp nous offre une interprétation vue et revue dans Pirates des Caraïbes, qui ne surprendra que les néophytes. L'ensemble est tenu par un scénario banal et les fans de l'œuvre originale pourraient regretter les libertés prises par les réalisateurs.
Un film poncif, mais divertissant !