Grégoire Solotareff adapte ici son propre livre pour enfants publié en 1991. Le personnage de Loulou avait déjà été mis en scène dans Loulou et autres loups, un ensemble de court-métrages sorti en 2003. La voix du personnage était alors celle de Loran Deutsch, ici remplacé par Malik Zidi. Le réalisateur Eric Omond vient quant à lui de l'univers de la Bande dessinée, ce qui se ressent au niveau du storyboard. L'histoire traite essentiellement de la quête des origines de Loulou et son amitié avec le lapin Tom. Le film se permet aussi différents clins d'œil, tel le festival de Carne (Cannes) ou à travers plusieurs expressions et proverbes. A l'ère des images de synthèse comme Shrek, L'âge de glace ou autres Cars, on pourra apprécier une animation plus traditionnelle, par ailleurs très fluide et techniquement irréprochable. Le rythme est alerte, les dialogues ciselés et pas gnangnans, l'histoire fait preuve d'imagination et les personnages sont attachants. On passera volontiers sur quelques invraisemblances, notamment celle qui fait que certains animaux du film sont anthropomorphes et pas d'autres. On pourra également apprécier l'illustration de l'amitié entre les deux personnages principaux et l'attachement à la famille éprouvé par le personnage de Loulou. La morale finale sur la tolérance à l'égard des herbivores et la stigmatisation des carnivores peut paraître un peu trop naïve et conformiste, mais cela n'empêche pas d'accrocher à cette histoire sympathique.
Grégoire Solotareff adapte ici son propre livre pour enfants publié en 1991. Le personnage de Loulou avait déjà été mis en scène dans Loulou et autres loups, un ensemble de court-métrages sorti en 2003. La voix du personnage était alors celle de Loran Deutsch, ici remplacé par Malik Zidi. Le réalisateur Eric Omond vient quant à lui de l'univers de la Bande dessinée, ce qui se ressent au niveau du storyboard. L'histoire traite essentiellement de la quête des origines de Loulou et son amitié avec le lapin Tom. Le film se permet aussi différents clins d'œil, tel le festival de Carne (Cannes) ou à travers plusieurs expressions et proverbes. A l'ère des images de synthèse comme Shrek, L'âge de glace ou autres Cars, on pourra apprécier une animation plus traditionnelle, par ailleurs très fluide et techniquement irréprochable. Le rythme est alerte, les dialogues ciselés et pas gnangnans, l'histoire fait preuve d'imagination et les personnages sont attachants. On passera volontiers sur quelques invraisemblances, notamment celle qui fait que certains animaux du film sont anthropomorphes et pas d'autres. On pourra également apprécier l'illustration de l'amitié entre les deux personnages principaux et l'attachement à la famille éprouvé par le personnage de Loulou. La morale finale sur la tolérance à l'égard des herbivores et la stigmatisation des carnivores peut paraître un peu trop naïve et conformiste, mais cela n'empêche pas d'accrocher à cette histoire sympathique.