Un petit bijou qui n'a pas perdu de sa valeur depuis 1946 !
Un bon bol d'émotions, de fraîcheur, et d'humour ! De bons ingrédients pour passer un moment bien agréable en famille ! Autant au point de vue moral qu'esthétique, le film mérite l'attention.
11ème long métrage de Walt Disney, premier chef d'oeuvre d'animation mêlée à la fiction avant Marie Poppins, primée de 2 oscars dont celui de la meilleure interprétation et celui de la meilleure musique de film, il porte néanmoins le poids d'une ombre au tableau : le complexe d'être soi-disant trop "oncle Thomisé", ce qui lui a malheureusement empêché une diffusion plus large en DVD.
Il s'agit ici d'un effet loupe. Un très bon article de L'Ecran traite justement de cet effet au cinéma ! Car on ne voit pas bien en quoi le film serait particulièrement centré sur l'esclavagisme. Les familles noires ne remettent pas en cause leur attachement aux propriétaires blancs, mais au contraire, comme en témoigne la fin. Ceci suffit à être politiquement incorrect. L'idéologie préfère zoomer sur les maltraitances et injustices, et tout ce qui élargit la vision est cloué au pilori. Comme si on ne pouvait pas avoir l'honnêteté de reconnaître que des serviteurs peuvent être bien traités voire heureux, tout en étant opposé à l'esclavagisme.
De plus, le héros de l'histoire est incontestablement l'oncle Rémus, qui, par ses histoires de Mr lapin et Mr Renard, devient la référence, la valeur morale, le point d'attache du spectateur comme de celui du petit Johnny dans l'histoire.
La voix, le rire franc et bienveillant de l'acteur James Baskett, agrémentés par la qualité des animations et de la musique sont autant d'éléments qui font des histoires de l'oncle Rémus des aventures passionnantes.
Johnny, qui souffre de la séparation brutale de ses parents, va trouver en lui un refuge, une consolation mais aussi une véritable éducation face aux difficultés de la vie.
En effet, Mr Lapin, qui a un tempérament très fougueux, veut partir de chez lui car rien ne va plus. Aussitôt, il rencontre une difficulté encore plus importante avec M. Renard, à l'affût, et se rend bien vite compte qu'il vaut mieux ne pas fuir ses propres ennuis. De plus, il sera puni de son unique mensonge.
Mr Lapin agit toujours avec beaucoup d'intelligence et de ruse aux attaques de M.Renard, ce qui lui permettra de se tirer d'affaire victorieusement.
La mère de Johnny ne se rend tout d'abord pas compte qu'elle prive progressivement son fils de ce dont il a le plus besoin : l'affection de son père, d'un petit chien, d'une petite fille pauvre rencontrée, et de l'oncle Rémus malgré la belle amitié qui commençait à les unir tous.
L'histoire est constructive et positive. Finalement tout le monde tirera leçon de ses ennuis, et ce, pour le bonheur de tous !
Un petit bijou qui n'a pas perdu de sa valeur depuis 1946 !
Un bon bol d'émotions, de fraîcheur, et d'humour ! De bons ingrédients pour passer un moment bien agréable en famille ! Autant au point de vue moral qu'esthétique, le film mérite l'attention.
11ème long métrage de Walt Disney, premier chef d'oeuvre d'animation mêlée à la fiction avant Marie Poppins, primée de 2 oscars dont celui de la meilleure interprétation et celui de la meilleure musique de film, il porte néanmoins le poids d'une ombre au tableau : le complexe d'être soi-disant trop "oncle Thomisé", ce qui lui a malheureusement empêché une diffusion plus large en DVD.
Il s'agit ici d'un effet loupe. Un très bon article de L'Ecran traite justement de cet effet au cinéma ! Car on ne voit pas bien en quoi le film serait particulièrement centré sur l'esclavagisme. Les familles noires ne remettent pas en cause leur attachement aux propriétaires blancs, mais au contraire, comme en témoigne la fin. Ceci suffit à être politiquement incorrect. L'idéologie préfère zoomer sur les maltraitances et injustices, et tout ce qui élargit la vision est cloué au pilori. Comme si on ne pouvait pas avoir l'honnêteté de reconnaître que des serviteurs peuvent être bien traités voire heureux, tout en étant opposé à l'esclavagisme.
De plus, le héros de l'histoire est incontestablement l'oncle Rémus, qui, par ses histoires de Mr lapin et Mr Renard, devient la référence, la valeur morale, le point d'attache du spectateur comme de celui du petit Johnny dans l'histoire.
La voix, le rire franc et bienveillant de l'acteur James Baskett, agrémentés par la qualité des animations et de la musique sont autant d'éléments qui font des histoires de l'oncle Rémus des aventures passionnantes.
Johnny, qui souffre de la séparation brutale de ses parents, va trouver en lui un refuge, une consolation mais aussi une véritable éducation face aux difficultés de la vie.
En effet, Mr Lapin, qui a un tempérament très fougueux, veut partir de chez lui car rien ne va plus. Aussitôt, il rencontre une difficulté encore plus importante avec M. Renard, à l'affût, et se rend bien vite compte qu'il vaut mieux ne pas fuir ses propres ennuis. De plus, il sera puni de son unique mensonge.
Mr Lapin agit toujours avec beaucoup d'intelligence et de ruse aux attaques de M.Renard, ce qui lui permettra de se tirer d'affaire victorieusement.
La mère de Johnny ne se rend tout d'abord pas compte qu'elle prive progressivement son fils de ce dont il a le plus besoin : l'affection de son père, d'un petit chien, d'une petite fille pauvre rencontrée, et de l'oncle Rémus malgré la belle amitié qui commençait à les unir tous.
L'histoire est constructive et positive. Finalement tout le monde tirera leçon de ses ennuis, et ce, pour le bonheur de tous !