Voilà donc le retour de M. Peabody, le chien intellectuel et précieux, qui a adopté un garçon malgré l'intolérance de la société qui l'entoure (ça ne vous rappelle rien?). M. Peabody étant un chien tout à fait exceptionnel (de par ses connaissances, son flegme tout british et sa gentillesse à toute épreuve), on imagine qu'il saurait remplacer à la perfection deux parents humains.
La grosse blague !
Parce que si on se met à réfléchir là-dessus, on va immédiatement nous dire qu'on est paranos, « prise de tête » et obsessionnels sur ce genre de question alors qu'il ne s'agit que d'un film pour enfant ; et si on s'empêche d'y réfléchir comme si le cinéma n'était pas porteur de messages sociétaux, il n'empêche qu'on assistera à tout un film d'animation au terme duquel, vaste quête, un petit garçon assumera le fait d'être un... chien… ! (sic!)
Vous, vous faites comme vous voulez, mais moi, je préfère me poser la question.
Ce léger détail n'est d'ailleurs pas la seule chose ennuyeuse. Pendant une bonne partie de la première moitié du film, ce chien et son fiston utilisent le Chronomat (machine à remonter le temps) pour aller pendant la Révolution française.
Là, c'est le drame...
Comment est-il possible de soutenir de telles aberrations dans un film aujourd'hui ?! Marie-Antoinette, la pauvrette, est représentée en grosse dondon complètement superficielle (on sait qu'elle n'était pas grosse du tout, mais au contraire assez jolie), gloutonne de gâteaux (péché de gourmandise tellement ridicule à côté des vices de nos politiques), qui aurait dit (alors qu'on sait maintenant que la formule n'a jamais été prononcée autre part que dans la cervelle malade de Rousseau) devant son peuple affamé : « Qu'ils mangent de la brioche ! »
Affligeant de bêtise, aggravé par le fait que Peabody étant un intellectuel doté d'un niveau de langage qui fait plaisir à entendre dans un film pour enfant, le peuple déjà puissamment lobotomisé par l'Éducation Nationale prendra la chose pour argent comptant. Affligeant ? Que dis-je : coupable !
Voilà qui est vraiment dommage car indépendamment de ce fond débile, le tout est assez bien fait et très rafraîchissant, avec un souci d'intelligence rare dans ce genre d’œuvre. La sobriété de la réalisation n'enlève rien au percutant de l'humour, et c'eut été une belle occasion familiale.
Ha lala, on n'est pas sorti de l'auberge !
Voilà donc le retour de M. Peabody, le chien intellectuel et précieux, qui a adopté un garçon malgré l'intolérance de la société qui l'entoure (ça ne vous rappelle rien?). M. Peabody étant un chien tout à fait exceptionnel (de par ses connaissances, son flegme tout british et sa gentillesse à toute épreuve), on imagine qu'il saurait remplacer à la perfection deux parents humains.
La grosse blague !
Parce que si on se met à réfléchir là-dessus, on va immédiatement nous dire qu'on est paranos, « prise de tête » et obsessionnels sur ce genre de question alors qu'il ne s'agit que d'un film pour enfant ; et si on s'empêche d'y réfléchir comme si le cinéma n'était pas porteur de messages sociétaux, il n'empêche qu'on assistera à tout un film d'animation au terme duquel, vaste quête, un petit garçon assumera le fait d'être un... chien… ! (sic!)
Vous, vous faites comme vous voulez, mais moi, je préfère me poser la question.
Ce léger détail n'est d'ailleurs pas la seule chose ennuyeuse. Pendant une bonne partie de la première moitié du film, ce chien et son fiston utilisent le Chronomat (machine à remonter le temps) pour aller pendant la Révolution française.
Là, c'est le drame...
Comment est-il possible de soutenir de telles aberrations dans un film aujourd'hui ?! Marie-Antoinette, la pauvrette, est représentée en grosse dondon complètement superficielle (on sait qu'elle n'était pas grosse du tout, mais au contraire assez jolie), gloutonne de gâteaux (péché de gourmandise tellement ridicule à côté des vices de nos politiques), qui aurait dit (alors qu'on sait maintenant que la formule n'a jamais été prononcée autre part que dans la cervelle malade de Rousseau) devant son peuple affamé : « Qu'ils mangent de la brioche ! »
Affligeant de bêtise, aggravé par le fait que Peabody étant un intellectuel doté d'un niveau de langage qui fait plaisir à entendre dans un film pour enfant, le peuple déjà puissamment lobotomisé par l'Éducation Nationale prendra la chose pour argent comptant. Affligeant ? Que dis-je : coupable !
Voilà qui est vraiment dommage car indépendamment de ce fond débile, le tout est assez bien fait et très rafraîchissant, avec un souci d'intelligence rare dans ce genre d’œuvre. La sobriété de la réalisation n'enlève rien au percutant de l'humour, et c'eut été une belle occasion familiale.
Ha lala, on n'est pas sorti de l'auberge !