Même avec son public de mamies, Liberace était un grand, un très grand pianiste... Précoce comme Mozart (il jouait déjà à 4 ans), il était excentrique, baroque et homme d'affaire redoutable.
Sur quel aspect de sa vie passionnante le film a-t-il choisi de se centrer tout entier ? Sur son homosexualité... Bon... voilà... super...
Après La vie d'Adèle, donc, la gay-pride se poursuit sur nos écrans. Le spectateur aura donc le droit de plonger avec délice dans le mal-être mouillé de deux fo-folles et de se raccrocher désespérément à quelques bouts de shows sympathiques.
Comme souvent, cette caricature de l'homosexualité joue contre son camp. En ne montrant que des précieuses courant après tout ce qui brille, les disputes, les jalousies, les superficialités, la chirurgie esthétique, le porno, etc., le film pourrait faire détester l'homosexualité aux homosexuels eux-mêmes. Alors que dans une biographie de star hétérosexuelle la sexualité n'est qu'anecdotique, le film montre publiquement que celle de Liberace est suffisamment extraordinaire (et donc anormale) pour être digne d'intérêt.
Les défenseurs de la cause homosexuelle n'ont donc qu'à bien se tenir, eux qui se fatiguent à prêcher que l'homosexualité est normale. Les voici trahis par le film.
En revanche voir Michael Douglas, qui joue le mâle viril dans tous ses films et vient de se chopper un cancer de la gorge à cause, selon ses médecins, d'un excès de cunnilingus (!), est peut-être la seule chose vraiment marrante dans le film, même si ce n'est pas volontaire.
Quant à Matt Damon, non mais... Matt... enfin... voyons... ce n'est pas sérieux !...
Même avec son public de mamies, Liberace était un grand, un très grand pianiste... Précoce comme Mozart (il jouait déjà à 4 ans), il était excentrique, baroque et homme d'affaire redoutable.
Sur quel aspect de sa vie passionnante le film a-t-il choisi de se centrer tout entier ? Sur son homosexualité... Bon... voilà... super...
Après La vie d'Adèle, donc, la gay-pride se poursuit sur nos écrans. Le spectateur aura donc le droit de plonger avec délice dans le mal-être mouillé de deux fo-folles et de se raccrocher désespérément à quelques bouts de shows sympathiques.
Comme souvent, cette caricature de l'homosexualité joue contre son camp. En ne montrant que des précieuses courant après tout ce qui brille, les disputes, les jalousies, les superficialités, la chirurgie esthétique, le porno, etc., le film pourrait faire détester l'homosexualité aux homosexuels eux-mêmes. Alors que dans une biographie de star hétérosexuelle la sexualité n'est qu'anecdotique, le film montre publiquement que celle de Liberace est suffisamment extraordinaire (et donc anormale) pour être digne d'intérêt.
Les défenseurs de la cause homosexuelle n'ont donc qu'à bien se tenir, eux qui se fatiguent à prêcher que l'homosexualité est normale. Les voici trahis par le film.
En revanche voir Michael Douglas, qui joue le mâle viril dans tous ses films et vient de se chopper un cancer de la gorge à cause, selon ses médecins, d'un excès de cunnilingus (!), est peut-être la seule chose vraiment marrante dans le film, même si ce n'est pas volontaire.
Quant à Matt Damon, non mais... Matt... enfin... voyons... ce n'est pas sérieux !...