Il est de retour et ça va encore saigner ! Suite au succès du premier opus en 2010, issu d’une fausse bande-annonce Grindhouse, la suite (qui avait été annoncée) arrive enfin et reste dans lignée du précédent film. Gore, fusillades, bagarres, sexe sont le cocktail pétaradant de ce film hommage aux séries B de la grande époque. On y retrouve d’ailleurs l’ambiance et surtout les défauts : invraisemblances et ellipses en pagaille, mise en scène minimaliste, dialogues incroyables, personnages hauts en couleur. Ceci dit, le rythme est soutenu et on ne s’ennuie pas. Le casting est globalement convaincant, nettement dominé par Danny Trejo qui reprend son personnage au visage buriné, à la musculature saillante et à la voix rauque tandis que Mel Gibson campe un très crédible super-méchant. On se demande incessamment si Robert Rodriguez se replonge réellement dans l’univers de la série B ou s’il joue la facilité en invoquant l’hommage comme prétexte. Concernant l’éthique, eh bien le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a guère voix au chapitre, entre les meurtres divers et variés, les manipulations et trahisons, les attitudes sexuellement provocantes, les personnages tous plus ou moins louches et frappadingues (y compris le héros). Il s’agit donc d’un spectacle à réserver aux amateurs endurcis. Ce qui constitue déjà un public conséquent. A noter que le film contient également la (fausse) bande-annonce du prochain opus : Machette kills again…in space. Tout un programme !
Il est de retour et ça va encore saigner ! Suite au succès du premier opus en 2010, issu d’une fausse bande-annonce Grindhouse, la suite (qui avait été annoncée) arrive enfin et reste dans lignée du précédent film. Gore, fusillades, bagarres, sexe sont le cocktail pétaradant de ce film hommage aux séries B de la grande époque. On y retrouve d’ailleurs l’ambiance et surtout les défauts : invraisemblances et ellipses en pagaille, mise en scène minimaliste, dialogues incroyables, personnages hauts en couleur. Ceci dit, le rythme est soutenu et on ne s’ennuie pas. Le casting est globalement convaincant, nettement dominé par Danny Trejo qui reprend son personnage au visage buriné, à la musculature saillante et à la voix rauque tandis que Mel Gibson campe un très crédible super-méchant. On se demande incessamment si Robert Rodriguez se replonge réellement dans l’univers de la série B ou s’il joue la facilité en invoquant l’hommage comme prétexte. Concernant l’éthique, eh bien le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a guère voix au chapitre, entre les meurtres divers et variés, les manipulations et trahisons, les attitudes sexuellement provocantes, les personnages tous plus ou moins louches et frappadingues (y compris le héros). Il s’agit donc d’un spectacle à réserver aux amateurs endurcis. Ce qui constitue déjà un public conséquent. A noter que le film contient également la (fausse) bande-annonce du prochain opus : Machette kills again…in space. Tout un programme !