Un zèbre farfelu, un lion orgueilleux, une demoiselle hippopotame maternelle et une girafe se prenant pour le Malade imaginaire de Molière. Voici l’équipe qui va partir de New York pour aller à Madagascar. Ces animaux sont les vedettes de leur zoo. Leurs traits ne sont pas dans la lignée réaliste et en 3D des dernières productions de dessins animés. Au contraire, les graphiques s’inspirent plutôt des cartoons des années 1950. Le r&
eacute;alisateur Tom McGrath explique : "Nous avons puisé notre inspiration dans certaines des meilleures productions des années 1930 et 1940. Nous voulions que notre film possède le même genre d'humour délirant et burlesque." Et Eric Darnell, co-réalisateur, de poursuivre : "Les personnages de Madagascar sont extrêmement stylisés et tout sauf réalistes, ce qui autorisait une grande fantaisie en matière de look et de gestuelle. Ils évoluent dans un univers de cartoon et sont largement inspirés du 2D, en dépit du fait qu'ils sont créés dans le monde en 3D de l'ordinateur." Cette influence des « anciens » dessins animés se retrouve également dans la musique et certaines séquences. Ainsi, au début du film, l’ambiance de music-hall est très représentative de ce genre cinématographique, bien illustré par Tex
Avery.
En plus des allusions faites aux dessins d’antan, Madagascar fait référence à des œuvres plus récentes, comme Tarzan, puisque les lianes servent de moyens de transport, ou encore à Shrek dont le nom est intégré à une liste « d’invocations » déclamé par Alex.
Les quatre animaux de l’histoire rencontrent à maintes reprises un groupe de pingouins, échappés eux aussi du zoo. Leur caractéristique est de se déplacer et d’agir comme un commando, en restant quelque peu parallèle à l&
rsquo;histoire. Ce quatuor est un clin d’œil au projet initial, qui était une parodie animée de Quatre garçons dans le vent, le film des Beatles, où les vedettes seraient... quatre pingouins rockeurs ! Ces bêtes amusantes, parce que se prenant très au sérieux, ont un rôle de divertissement : elles entraînent des scènes cocasses, comme un pingouin se mettant de la crème solaire. Dès le début du film, Marty déclare : « Je voudrais retourner à la vie sauvage ! » Cette vie sauvage prend pour cadre l’île de Madagascar, qui est représenté dans un style très luxuriant se rapprochant du Douanier Rousseau. Le réalisateur Eric Darnell explique : "Il nous fallait un lieu qui soit
aussi différent que possible de Manhattan. Nos héros sont originaires d'Afrique, mais chacun connaît de vue l'intérieur de ce continent qui a largement perdu de son exotisme. Madagascar est une île sans pareille, abritant une faune et une flore uniques au monde. C'est un décor fabuleux qui stimulait notre imagination et nous fournissait la jungle sauvage dont nous avions besoin." Dans cet endroit paradisiaque, les animaux « civilisés » sont confrontés à la réalité. Toutefois, ce qui est présenté comme la réalité ressemble plutôt à la vie quotidienne des touristes. En effet, les lémuriens « autochtones » vont de fête en fête, fêtes qui ressemblent étrangement à des « raves parties ». Marty, le zèbre, à peine arrivé, se construit une paillote hawaïenne ;
ce même zèbre débarque sur l’île en surfant sur des dauphins. |
|
>
Bien que l’histoire comporte quatre personnages principaux, les deux héros sont Alex et Marty, le lion et le zèbre. Ces deux animaux, que la nature devrait opposer, sont liés par une amitié forte, qui est mise en valeur. En effet, la « vie sauvage » transforme Alex, le lion, qui ne sachant se nourrir seul confond, de faim, tous ses amis avec des steaks. Toutefois, l’irréparable est évité grâce à l’amitié de Marty pour Alex. Leur amitié sort même grandi de cette épreuve, et pour le spectateur elle est mise à l’honneur.
style="font-size: 9pt; font-family: 'Cambo';">Ces deux personnages ont chacun une personnalité propre. Alex, avec son attirance pour la gloire qu’il pouvait obtenir au zoo, présente un caractère mondain et orgueilleux. Son personnage est quand même apprécié pour son amitié, qui le conduit à suivre Marty bien qu’il n’adhère pas à son projet. Marty, quant à lui, a un côté plus simple, puisque il est léger et insouciant.
Cette histoire se rapproche par certains côtés des idées de Brigitte Bardot et de WWF. En effet, les animaux désirent vivre « la vie sauvage », dans leur milieu naturel. Pour cela, ils quittent leur zoo, partent à l’inconnu et veulent se débrouiller face aux obstacles
auxquels ils ne sont pas habitués. |
Un zèbre farfelu, un lion orgueilleux, une demoiselle hippopotame maternelle et une girafe se prenant pour le Malade imaginaire de Molière. Voici l’équipe qui va partir de New York pour aller à Madagascar. Ces animaux sont les vedettes de leur zoo. Leurs traits ne sont pas dans la lignée réaliste et en 3D des dernières productions de dessins animés. Au contraire, les graphiques s’inspirent plutôt des cartoons des années 1950. Le r&
eacute;alisateur Tom McGrath explique : "Nous avons puisé notre inspiration dans certaines des meilleures productions des années 1930 et 1940. Nous voulions que notre film possède le même genre d'humour délirant et burlesque." Et Eric Darnell, co-réalisateur, de poursuivre : "Les personnages de Madagascar sont extrêmement stylisés et tout sauf réalistes, ce qui autorisait une grande fantaisie en matière de look et de gestuelle. Ils évoluent dans un univers de cartoon et sont largement inspirés du 2D, en dépit du fait qu'ils sont créés dans le monde en 3D de l'ordinateur." Cette influence des « anciens » dessins animés se retrouve également dans la musique et certaines séquences. Ainsi, au début du film, l’ambiance de music-hall est très représentative de ce genre cinématographique, bien illustré par Tex
Avery.
En plus des allusions faites aux dessins d’antan, Madagascar fait référence à des œuvres plus récentes, comme Tarzan, puisque les lianes servent de moyens de transport, ou encore à Shrek dont le nom est intégré à une liste « d’invocations » déclamé par Alex.
Les quatre animaux de l’histoire rencontrent à maintes reprises un groupe de pingouins, échappés eux aussi du zoo. Leur caractéristique est de se déplacer et d’agir comme un commando, en restant quelque peu parallèle à l&
rsquo;histoire. Ce quatuor est un clin d’œil au projet initial, qui était une parodie animée de Quatre garçons dans le vent, le film des Beatles, où les vedettes seraient... quatre pingouins rockeurs ! Ces bêtes amusantes, parce que se prenant très au sérieux, ont un rôle de divertissement : elles entraînent des scènes cocasses, comme un pingouin se mettant de la crème solaire. Dès le début du film, Marty déclare : « Je voudrais retourner à la vie sauvage ! » Cette vie sauvage prend pour cadre l’île de Madagascar, qui est représenté dans un style très luxuriant se rapprochant du Douanier Rousseau. Le réalisateur Eric Darnell explique : "Il nous fallait un lieu qui soit
aussi différent que possible de Manhattan. Nos héros sont originaires d'Afrique, mais chacun connaît de vue l'intérieur de ce continent qui a largement perdu de son exotisme. Madagascar est une île sans pareille, abritant une faune et une flore uniques au monde. C'est un décor fabuleux qui stimulait notre imagination et nous fournissait la jungle sauvage dont nous avions besoin." Dans cet endroit paradisiaque, les animaux « civilisés » sont confrontés à la réalité. Toutefois, ce qui est présenté comme la réalité ressemble plutôt à la vie quotidienne des touristes. En effet, les lémuriens « autochtones » vont de fête en fête, fêtes qui ressemblent étrangement à des « raves parties ». Marty, le zèbre, à peine arrivé, se construit une paillote hawaïenne ;
ce même zèbre débarque sur l’île en surfant sur des dauphins.
Bien que l’histoire comporte quatre personnages principaux, les deux héros sont Alex et Marty, le lion et le zèbre. Ces deux animaux, que la nature devrait opposer, sont liés par une amitié forte, qui est mise en valeur. En effet, la « vie sauvage » transforme Alex, le lion, qui ne sachant se nourrir seul confond, de faim, tous ses amis avec des steaks. Toutefois, l’irréparable est évité grâce à l’amitié de Marty pour Alex. Leur amitié sort même grandi de cette épreuve, et pour le spectateur elle est mise à l’honneur.
style="font-size: 9pt; font-family: 'Cambo';">Ces deux personnages ont chacun une personnalité propre. Alex, avec son attirance pour la gloire qu’il pouvait obtenir au zoo, présente un caractère mondain et orgueilleux. Son personnage est quand même apprécié pour son amitié, qui le conduit à suivre Marty bien qu’il n’adhère pas à son projet. Marty, quant à lui, a un côté plus simple, puisque il est léger et insouciant.
Cette histoire se rapproche par certains côtés des idées de Brigitte Bardot et de WWF. En effet, les animaux désirent vivre « la vie sauvage », dans leur milieu naturel. Pour cela, ils quittent leur zoo, partent à l’inconnu et veulent se débrouiller face aux obstacles
auxquels ils ne sont pas habitués.