Voilà un petit drame français comme on en connaît. Petit, non pas tellement pour le jeu d'acteurs, qui est correct, mais pour la banalité confondante dont il fait preuve. L'esprit dépressif qui anime la pellicule casse le rythme et traîne le spectateur dans l'histoire d'un couple qui se délite.
Histoire de braquage ? N'y comptez-pas ! Affiché pour attirer les foules dans les salles, celui-ci n'est en fait qu'un prétexte pour centrer la caméra sur les états d'âmes de la jolie Leïla Bekhti.
Prise dans les problèmes financiers de beaucoup de Français, celle-ci envisage un mauvais coup qui va l'éloigner progressivement de sa famille.
D'un point de vue éthique : allô maman bobo !
L'idée de braquer la banque qui a licencié son mari, si elle est rigolote, est évidemment injustifiable. Or le film cautionne le choix.
Les méandres adultères dans lesquels s'enfonce Juliette laissent un goût moisi. En ce moment, la France n'a-t-elle pas plutôt besoin de voir des individus forts et cueillant leur bonheur sur les cimes de la difficulté ?
Le réalisme français, réalisme cinématographique à la Zola, a donc encore fait des siennes et les spectateurs auront besoin d'un petit remontant.
Voilà un petit drame français comme on en connaît. Petit, non pas tellement pour le jeu d'acteurs, qui est correct, mais pour la banalité confondante dont il fait preuve. L'esprit dépressif qui anime la pellicule casse le rythme et traîne le spectateur dans l'histoire d'un couple qui se délite.
Histoire de braquage ? N'y comptez-pas ! Affiché pour attirer les foules dans les salles, celui-ci n'est en fait qu'un prétexte pour centrer la caméra sur les états d'âmes de la jolie Leïla Bekhti.
Prise dans les problèmes financiers de beaucoup de Français, celle-ci envisage un mauvais coup qui va l'éloigner progressivement de sa famille.
D'un point de vue éthique : allô maman bobo !
L'idée de braquer la banque qui a licencié son mari, si elle est rigolote, est évidemment injustifiable. Or le film cautionne le choix.
Les méandres adultères dans lesquels s'enfonce Juliette laissent un goût moisi. En ce moment, la France n'a-t-elle pas plutôt besoin de voir des individus forts et cueillant leur bonheur sur les cimes de la difficulté ?
Le réalisme français, réalisme cinématographique à la Zola, a donc encore fait des siennes et les spectateurs auront besoin d'un petit remontant.