Quand Mafia Blues rencontre Taxi ! C’est un peu ainsi que l’on pourrait résumer ce nouveau film de Luc Besson qui réunit un trio de stars américaines en adaptant le roman homonyme de Tonino Benacquista. Le scénario est des plus basiques (une famille de mafieux américains doit se réfugier dans un petit village normand sous la protection du FBI pour fuir les représailles de leur gang), les situations convenues, l’humour souvent lourd, mais c’est réalisé très efficacement avec un sens du rythme indéniable, notamment en ce qui concerne les scènes d’action. Tommy Lee Jones et Robert de Niro s’amusent à pasticher leurs rôles respectifs de mafieux et de policiers et Michelle Pfeiffer est toujours aussi radieuse. Le film se permet également un clin d’œil à son producteur Martin Scorcese en faisant une mise en abîme de son film Les affranchis. Quant à la confrontation entre Américains new-yorkais et Français normands, elle donne surtout lieu à une enfilade de clichés déjà vus, mais supportables. C’est donc oubliable, mais ce serait encore tout à fait regardable s’il n’y avait le contexte éthique. Car nous avons tout de même affaire à une famille de truands qui, pour régler ses problèmes quotidiens, n’hésite pas à tuer, tabasser, torturer, trafiquer et détruire autour d’eux, et qui sont censés nous être sympathiques (principalement parce qu’ils sont la cible de tueurs encore pires qu’eux). Une notion de la morale bien problématique mais pas vraiment surprenante de la part de Luc Besson qui a déjà produit Yamakazi et Banlieu 13. On ne se refait pas !
Quand Mafia Blues rencontre Taxi ! C’est un peu ainsi que l’on pourrait résumer ce nouveau film de Luc Besson qui réunit un trio de stars américaines en adaptant le roman homonyme de Tonino Benacquista. Le scénario est des plus basiques (une famille de mafieux américains doit se réfugier dans un petit village normand sous la protection du FBI pour fuir les représailles de leur gang), les situations convenues, l’humour souvent lourd, mais c’est réalisé très efficacement avec un sens du rythme indéniable, notamment en ce qui concerne les scènes d’action. Tommy Lee Jones et Robert de Niro s’amusent à pasticher leurs rôles respectifs de mafieux et de policiers et Michelle Pfeiffer est toujours aussi radieuse. Le film se permet également un clin d’œil à son producteur Martin Scorcese en faisant une mise en abîme de son film Les affranchis. Quant à la confrontation entre Américains new-yorkais et Français normands, elle donne surtout lieu à une enfilade de clichés déjà vus, mais supportables. C’est donc oubliable, mais ce serait encore tout à fait regardable s’il n’y avait le contexte éthique. Car nous avons tout de même affaire à une famille de truands qui, pour régler ses problèmes quotidiens, n’hésite pas à tuer, tabasser, torturer, trafiquer et détruire autour d’eux, et qui sont censés nous être sympathiques (principalement parce qu’ils sont la cible de tueurs encore pires qu’eux). Une notion de la morale bien problématique mais pas vraiment surprenante de la part de Luc Besson qui a déjà produit Yamakazi et Banlieu 13. On ne se refait pas !