Le surpoids est un problème de société dont
Charlotte de Turckheim s'empare avec sa verve habituelle. Les dialogues sont souvent des successions de bons mots, parfois proches de la blague carambar, ce qui donne un effet « patchwork » qui pourra en fatiguer certains.
Ce film est intéressant à plusieurs titres.
Tout d'abord Charlotte de Turckheim ne cherche pas à se mettre dans la peau d'un homme. C'est une femme qui parle de femmes aux femmes, et les quelques hommes gras présentés sont des éléments de décor, à l'exception d'un petit garçon qui a quelques problèmes de... filiation.
Ensuite la réalisatrice essaie de brosser un éventail des différents profils susceptibles de faire une cure d'amaigrissement : celle qui est vraiment bien en chair et qui en a besoin, celle qui a de l'embonpoint et pense à tort que c'est
la cause de ses problèmes, celle qui n'a absolument pas besoin d'un tel traitement mais qui ne tourne pas très rond et le jeune garçon, dont le poids n'est qu'une conséquence psychosomatique.
Ces trois femmes questionnent le regard de la société sur l'obésité, au travers de cet homme qui méprise sa femme, de celui qui aime au contraire les rondes, ou de cette patronne jalouse incarnée par la réalisatrice elle-même. On comprend mal ce que vient faire un gigolo dans l'histoire, si ce n'est qu'il fait prendre conscience à l'une d'elles que ses problèmes ne sont pas d'ordre physique...
Le tout est assez frais et drôle mais reflète une société triste et désenchantée, ce qui me fait penser à ce médecin généraliste qui cessa d'exercer tellement il était déprim&
eacute; par les problèmes existentiels de ses patients.
Le surpoids est un problème de société dont Charlotte de Turckheim s'empare avec sa verve habituelle. Les dialogues sont souvent des successions de bons mots, parfois proches de la blague carambar, ce qui donne un effet « patchwork » qui pourra en fatiguer certains.
Ce film est intéressant à plusieurs titres.
Tout d'abord Charlotte de Turckheim ne cherche pas à se mettre dans la peau d'un homme. C'est une femme qui parle de femmes aux femmes, et les quelques hommes gras présentés sont des éléments de décor, à l'exception d'un petit garçon qui a quelques problèmes de... filiation.
Ensuite la réalisatrice essaie de brosser un éventail des différents profils susceptibles de faire une cure d'amaigrissement : celle qui est vraiment bien en chair et qui en a besoin, celle qui a de l'embonpoint et pense à tort que c'est la cause de ses problèmes, celle qui n'a absolument pas besoin d'un tel traitement mais qui ne tourne pas très rond et le jeune garçon, dont le poids n'est qu'une conséquence psychosomatique.
Ces trois femmes questionnent le regard de la société sur l'obésité, au travers de cet homme qui méprise sa femme, de celui qui aime au contraire les rondes, ou de cette patronne jalouse incarnée par la réalisatrice elle-même. On comprend mal ce que vient faire un gigolo dans l'histoire, si ce n'est qu'il fait prendre conscience à l'une d'elles que ses problèmes ne sont pas d'ordre physique...
Le tout est assez frais et drôle mais reflète une société triste et désenchantée, ce qui me fait penser à ce médecin généraliste qui cessa d'exercer tellement il était déprim& eacute; par les problèmes existentiels de ses patients.