Durant le XVIIIe siècle, alors que les Jésuites se sont implantés en Amérique du Sud, la franc-maçonnerie espagnole et portugaise fait pression sur Rome pour que la Compagnie de Jésus soit chassée au profit du trafic de marchandises, d’armes et d’esclaves.
Deux destins se croisent à la mission fondée sur le territoire des Indiens guaranis : celui du frère Gabriel, homme doux, humble et bâtisseur, et celui de Mendoza, ancien trafiquant condamné pour un meurtre.
Dans ce théâtre où la civilisation se propage comme le soleil embrasant une forêt ombrageuse, un homme, brisé par l’orgueil et la vanité, décide de commencer une nouvelle vie qu’il croyait destinée aux autres. Mendoza devient jésuite, et participe à l’émancipation de la mission, rayonnant de plus en plus, fruit de la détermination, de la foi et du zèle apostolique de quelques hommes, presque livrés à eux-mêmes, et bénéficiant d’une aide très mince.
Cette aide s’effondre lorsque Rome cède et décide d'abandonner les missions, dont celle chez les guaranis. Mendoza, révolté, décide de répondre par la force, tandis que Gabriel, sans accepter d’être chassé, rejette cette façon de faire.
Mission est tout sauf une dénonciation d’une décision grave de Rome et par là du catholicisme, dont l’action n’aurait servi à rien ; c’est au contraire une louange du message civilisateur et bâtisseur qu’apporte le missionnaire. Les guaranis repartant avec un violon symbolisent en effet la trace éternelle du passage des hommes de Dieu dans ce peuple délaissé.
Porté par une mise en scène grandiose, un casting impérial (où De Niro et Irons rivalisent d’excellence) et une musique inoubliable (Ennio Morricone à la baguette), Mission montre la force de l’Evangile, de l’amour et de la rédemption, capables de soulever des montagnes, autant dans le cœur d’un homme désespéré que parmi les chutes d’eau monumentales où se dressent des piliers de chrétienté. Un mémorial dur et grandiose, celui qui montre comment Dieu rencontre ses enfants.
Durant le XVIIIe siècle, alors que les Jésuites se sont implantés en Amérique du Sud, la franc-maçonnerie espagnole et portugaise fait pression sur Rome pour que la Compagnie de Jésus soit chassée au profit du trafic de marchandises, d’armes et d’esclaves.
Deux destins se croisent à la mission fondée sur le territoire des Indiens guaranis : celui du frère Gabriel, homme doux, humble et bâtisseur, et celui de Mendoza, ancien trafiquant condamné pour un meurtre.
Dans ce théâtre où la civilisation se propage comme le soleil embrasant une forêt ombrageuse, un homme, brisé par l’orgueil et la vanité, décide de commencer une nouvelle vie qu’il croyait destinée aux autres. Mendoza devient jésuite, et participe à l’émancipation de la mission, rayonnant de plus en plus, fruit de la détermination, de la foi et du zèle apostolique de quelques hommes, presque livrés à eux-mêmes, et bénéficiant d’une aide très mince.
Cette aide s’effondre lorsque Rome cède et décide d'abandonner les missions, dont celle chez les guaranis. Mendoza, révolté, décide de répondre par la force, tandis que Gabriel, sans accepter d’être chassé, rejette cette façon de faire.
Mission est tout sauf une dénonciation d’une décision grave de Rome et par là du catholicisme, dont l’action n’aurait servi à rien ; c’est au contraire une louange du message civilisateur et bâtisseur qu’apporte le missionnaire. Les guaranis repartant avec un violon symbolisent en effet la trace éternelle du passage des hommes de Dieu dans ce peuple délaissé.
Porté par une mise en scène grandiose, un casting impérial (où De Niro et Irons rivalisent d’excellence) et une musique inoubliable (Ennio Morricone à la baguette), Mission montre la force de l’Evangile, de l’amour et de la rédemption, capables de soulever des montagnes, autant dans le cœur d’un homme désespéré que parmi les chutes d’eau monumentales où se dressent des piliers de chrétienté. Un mémorial dur et grandiose, celui qui montre comment Dieu rencontre ses enfants.