Les Tortues Ninjas débarquent pour la sixième fois au cinéma, profitant des inventions derniers cris de la motion capture. La célèbre bande-dessinée américaine (1984) de Kevin Eastman et Peter Laird n'a donc pas finie d'être adaptée, d'autant que le film ouvre clairement la porte à un deuxième opus.
M'étant arrêté à la première adaptation télévisuelle, Tortues Ninja – Les chevaliers d'écailles (désolé d'avoir grandi !), je n'ai que ce point de comparaison.
Par rapport à cette série, donc, beaucoup de choses sont différentes. Shredder est beaucoup plus dangereux et méchant, et Krang n'existe pas. La production a donc voulu opérer un retour aux sources en faisant un film à l'esprit plus proche de la bande-dessinée, même si le public visé reste clairement les adolescents.
Or, malgré le fait que la BD soit à l'origine un pastiche des comics américains, ne se prenant pas vraiment au sérieux, celle-ci est souvent sombre. Si les dessins animés ont cette faculté de lisser ce qui est laid, dessins obligent, dans le film toute la laideur ressort. Les tortues habitent dans les égouts ce qui fait de Splinter, le maître-rongeur des tortues, un authentique rat d’égout visqueux (super beurk !).
Le thème principal est évidemment celui de la justice. La police étant incapable de faire son travail face au puissant gang des « Foot », les tortues sont obligées de jouer du katana pour protéger la veuve et l'orphelin.
Le scénario est donc simplissime, quoiqu'il aspire à poser pour les néophytes tous les éléments du décor : April, incarnée par Megan Fox et dont l'histoire s'éloigne considérablement des papiers d'origine, puisqu'elle est journaliste et sensée être à l'origine de la mutation des tortues, son copain le cameraman, etc.
Si le film séduira certainement le public adolescent, les jeunes enfants seront très impressionnés par les scènes brutales de combats et certains passages anxiogènes.
On déplorera enfin qu'une nouvelle fois le cinéaste ait glissé dans ce film « tout public » quelques réflexions graveleuses, comme si le succès du film en dépendait.
Les Tortues Ninjas débarquent pour la sixième fois au cinéma, profitant des inventions derniers cris de la motion capture. La célèbre bande-dessinée américaine (1984) de Kevin Eastman et Peter Laird n'a donc pas finie d'être adaptée, d'autant que le film ouvre clairement la porte à un deuxième opus.
M'étant arrêté à la première adaptation télévisuelle, Tortues Ninja – Les chevaliers d'écailles (désolé d'avoir grandi !), je n'ai que ce point de comparaison.
Par rapport à cette série, donc, beaucoup de choses sont différentes. Shredder est beaucoup plus dangereux et méchant, et Krang n'existe pas. La production a donc voulu opérer un retour aux sources en faisant un film à l'esprit plus proche de la bande-dessinée, même si le public visé reste clairement les adolescents.
Or, malgré le fait que la BD soit à l'origine un pastiche des comics américains, ne se prenant pas vraiment au sérieux, celle-ci est souvent sombre. Si les dessins animés ont cette faculté de lisser ce qui est laid, dessins obligent, dans le film toute la laideur ressort. Les tortues habitent dans les égouts ce qui fait de Splinter, le maître-rongeur des tortues, un authentique rat d’égout visqueux (super beurk !).
Le thème principal est évidemment celui de la justice. La police étant incapable de faire son travail face au puissant gang des « Foot », les tortues sont obligées de jouer du katana pour protéger la veuve et l'orphelin.
Le scénario est donc simplissime, quoiqu'il aspire à poser pour les néophytes tous les éléments du décor : April, incarnée par Megan Fox et dont l'histoire s'éloigne considérablement des papiers d'origine, puisqu'elle est journaliste et sensée être à l'origine de la mutation des tortues, son copain le cameraman, etc.
Si le film séduira certainement le public adolescent, les jeunes enfants seront très impressionnés par les scènes brutales de combats et certains passages anxiogènes.
On déplorera enfin qu'une nouvelle fois le cinéaste ait glissé dans ce film « tout public » quelques réflexions graveleuses, comme si le succès du film en dépendait.