Mytho ! Très mytho ce Pacific Rim ! Si vous avez besoin, en ce début de vacances, de faire le plein de répliques-chocs 100% américaines du genre « C’est la fin du monde mais on se battra jusqu’au bout », ce film est le vôtre. Sortez les pizzas, les sodas et éventuellement les bières (pour votre santé, attention à l’abus d’alcool), coupez vos circuits neuronaux et laissez-vous porter par ce délire de science-fiction. Aux commandes, Guillermo del Toro, réalisateur mexicain du Labyrinthe de Pan ou Blade 2 - qui n’en est pas à ses premières créatures monstrueuses. Associé aux studios ILM (Star Wars) pour les créations numériques, Del Toro nous offre un spectacle visuellement irréprochable et surtout crédible. Les scènes de combat sont remarquablement orchestrées et l’on perçoit aisément l’influence manga, et pas seulement en raison de la présence de la japonaise Rinko Kikuchi ! Les cinéastes ont également su distiller de l’humour grâce à quelques personnages cartoonesques délurés. On est globalement dans l’excès à tous les niveaux, mais si l’on tolère avec plaisir le grand n’importe quoi pour se détendre, on regrettera néanmoins les grosses faiblesses de scénario outrageusement évidentes. Si la cohérence de l’histoire laisse à désirer, il ne faut pas non plus s’attendre à de grandes leçons de vie même si les personnages tentent par quelques aphorismes convenus de donner corps à quelques beaux sentiments comme l’amour fraternel, le respect filial, le patriotisme, l’esprit de sacrifice... Mais c’est comme en cuisine, il ne suffit pas d’avoir tous les ingrédients ! Pacific Rim est une grosse production abusivement sucrée mais efficace. Pour la philo, on repassera...
Mytho ! Très mytho ce Pacific Rim ! Si vous avez besoin, en ce début de vacances, de faire le plein de répliques-chocs 100% américaines du genre « C’est la fin du monde mais on se battra jusqu’au bout », ce film est le vôtre. Sortez les pizzas, les sodas et éventuellement les bières (pour votre santé, attention à l’abus d’alcool), coupez vos circuits neuronaux et laissez-vous porter par ce délire de science-fiction. Aux commandes, Guillermo del Toro, réalisateur mexicain du Labyrinthe de Pan ou Blade 2 - qui n’en est pas à ses premières créatures monstrueuses. Associé aux studios ILM (Star Wars) pour les créations numériques, Del Toro nous offre un spectacle visuellement irréprochable et surtout crédible. Les scènes de combat sont remarquablement orchestrées et l’on perçoit aisément l’influence manga, et pas seulement en raison de la présence de la japonaise Rinko Kikuchi ! Les cinéastes ont également su distiller de l’humour grâce à quelques personnages cartoonesques délurés. On est globalement dans l’excès à tous les niveaux, mais si l’on tolère avec plaisir le grand n’importe quoi pour se détendre, on regrettera néanmoins les grosses faiblesses de scénario outrageusement évidentes. Si la cohérence de l’histoire laisse à désirer, il ne faut pas non plus s’attendre à de grandes leçons de vie même si les personnages tentent par quelques aphorismes convenus de donner corps à quelques beaux sentiments comme l’amour fraternel, le respect filial, le patriotisme, l’esprit de sacrifice... Mais c’est comme en cuisine, il ne suffit pas d’avoir tous les ingrédients ! Pacific Rim est une grosse production abusivement sucrée mais efficace. Pour la philo, on repassera...