L’été n’est pas fini. Enfin, pas pour Marc Fitoussi, qui dans son film Pauline détective nous parachute dans un palace de la côte italienne, au cœur d’un univers bariolé et frivole.
Déjà connue du réalisateur, Sandrine Kiberlain rempile pour un rôle à contre-courant de son pedigree, en campant avec un bonheur manifeste une directrice de revue d’enquête, détective compulsive, qui
part se « ressourcer » en compagnie de sa sœur et son beau-frère, à la suite d’une déception amoureuse.
Résolument tourné vers la comédie facétieuse, Pauline détective propose un humour léger, peuplé de gags parfois plaisants, souvent convenus, mais rarement lourds. En contrepartie, le scénario reste un peu faible, mais de toute façon le spectateur suivra l’enquête de Pauline d’un œil distrait. C’est bien plus le microcosme coloré et pétillant mis en place par le réalisateur qui retient l’attention, et dont le charme tient à la fois de l’enquête genre Club des Cinq et du dépaysement genre Tintin. La vivacité et le culot de Pauline donne au film un rythme énergique, qui évolue toutefois par à-coups au gré des élucubrations de notre Fant&
ocirc;mette.
Mais sous ce prétexte de la légèreté fofolle, le film se permet de rire de tout, sans intelligence ni discernement. Adultères, assassinats, relations libres, absence de scrupule : les lois et principes humains sont largement dévalués, chez l’ensemble des protagonistes, à commencer par l’héroïne elle-même. On plonge dans un vaste univers de « je-m’en-foutisme », dans lequel rien n’est sérieux, rien ne vaut d’être assumé, puisqu’après tout, ce sont les vacances en Italie…
L’été n’est pas fini. Enfin, pas pour Marc Fitoussi, qui dans son film Pauline détective nous parachute dans un palace de la côte italienne, au cœur d’un univers bariolé et frivole.
Déjà connue du réalisateur, Sandrine Kiberlain rempile pour un rôle à contre-courant de son pedigree, en campant avec un bonheur manifeste une directrice de revue d’enquête, détective compulsive, qui part se « ressourcer » en compagnie de sa sœur et son beau-frère, à la suite d’une déception amoureuse.
Résolument tourné vers la comédie facétieuse, Pauline détective propose un humour léger, peuplé de gags parfois plaisants, souvent convenus, mais rarement lourds. En contrepartie, le scénario reste un peu faible, mais de toute façon le spectateur suivra l’enquête de Pauline d’un œil distrait. C’est bien plus le microcosme coloré et pétillant mis en place par le réalisateur qui retient l’attention, et dont le charme tient à la fois de l’enquête genre Club des Cinq et du dépaysement genre Tintin. La vivacité et le culot de Pauline donne au film un rythme énergique, qui évolue toutefois par à-coups au gré des élucubrations de notre Fant& ocirc;mette.
Mais sous ce prétexte de la légèreté fofolle, le film se permet de rire de tout, sans intelligence ni discernement. Adultères, assassinats, relations libres, absence de scrupule : les lois et principes humains sont largement dévalués, chez l’ensemble des protagonistes, à commencer par l’héroïne elle-même. On plonge dans un vaste univers de « je-m’en-foutisme », dans lequel rien n’est sérieux, rien ne vaut d’être assumé, puisqu’après tout, ce sont les vacances en Italie…