Le type dont les gamins parlent comme d’un cow-boy mythique … Attaché nulle part, errant, Luke, clope au bec et moto enfourchée, a une vie qui attend de commencer. Le jour où il voit pour la première fois son fils, un bébé dont il ignorait l’existence, est le premier de sa véritable vie.
Caractère primaire, blasé, il n’attendait rien. Là, tout change : sa vie prend un sens, il est père, et comprend qu’il n’est plus un pion perdu ; il est l’homme chargé d’armer un gamin face au destin. Chargé pas tout à fait, puisque madame vit avec un brave black acceptant l’enfant comme son fils.
Ne sachant pas comment être père, n’ayant pas su aimer comme on doit la mère de son garçon, Luke tente d’assumer le rôle qui lui a échappé, qu’il devrait avoir.
Plus tard, le fils cherche le père, malgré les précautions prises par son entourage pour l’en dissuader. Pourquoi cet acharnement ? Pourquoi cette envie, chez Luke, pour essayer de voir son gamin ? Et ce zèle d’Avery pour nettoyer la police locale de sa corruption, ou remporter des élections, exemplaire devant son fils ?
Pour cette rage naturelle qui pousse les hommes à assumer ce qu’ils sont, ce qu’ils doivent faire, le bien qu’ils ont à accomplir. Ces personnages bousculent le destin figé, grâce à cette force qui les anime : la force intérieure qui pousse à vouloir le bien, à être un père pour son fils, à connaître celui qui nous a mis au monde.
Une œuvre noire, dure, menée par une narration fluide, sans bâcler ni traîner, pour laisser à un casting magnifique la place de camper des personnages complexes et vrais. Un Gosling époustouflant, proche d'un De Niro de Taxi Driver (qu'on voit malheureusement trop peu). Du grand 7e Art.
Le type dont les gamins parlent comme d’un cow-boy mythique … Attaché nulle part, errant, Luke, clope au bec et moto enfourchée, a une vie qui attend de commencer. Le jour où il voit pour la première fois son fils, un bébé dont il ignorait l’existence, est le premier de sa véritable vie.
Caractère primaire, blasé, il n’attendait rien. Là, tout change : sa vie prend un sens, il est père, et comprend qu’il n’est plus un pion perdu ; il est l’homme chargé d’armer un gamin face au destin. Chargé pas tout à fait, puisque madame vit avec un brave black acceptant l’enfant comme son fils.
Ne sachant pas comment être père, n’ayant pas su aimer comme on doit la mère de son garçon, Luke tente d’assumer le rôle qui lui a échappé, qu’il devrait avoir.
Plus tard, le fils cherche le père, malgré les précautions prises par son entourage pour l’en dissuader. Pourquoi cet acharnement ? Pourquoi cette envie, chez Luke, pour essayer de voir son gamin ? Et ce zèle d’Avery pour nettoyer la police locale de sa corruption, ou remporter des élections, exemplaire devant son fils ?
Pour cette rage naturelle qui pousse les hommes à assumer ce qu’ils sont, ce qu’ils doivent faire, le bien qu’ils ont à accomplir. Ces personnages bousculent le destin figé, grâce à cette force qui les anime : la force intérieure qui pousse à vouloir le bien, à être un père pour son fils, à connaître celui qui nous a mis au monde.
Une œuvre noire, dure, menée par une narration fluide, sans bâcler ni traîner, pour laisser à un casting magnifique la place de camper des personnages complexes et vrais. Un Gosling époustouflant, proche d'un De Niro de Taxi Driver (qu'on voit malheureusement trop peu). Du grand 7e Art.