Les derniers jours de Pompéi, voilà un sujet fascinant ! Cette ville florissante de l'Empire romain ensevelie sous la cendre du Vésuve et dont on a retrouvé une grande partie au XIXème siècle. Le réalisateur Paul W.S. Anderson ne cache pas son enthousiasme « La seule idée que cette cité et les gens qui y habitaient ont été pétrifiés pour l’éternité n’a jamais cessé de me fasciner" (in dossier de presse).
Le sujet était donc prometteur et le film repose sur des recherches historiques minutieuses : décor, costumes, architecture, objets quotidiens, tout s'inspire de la réalité historique et de la cité conservée. L'éruption du Vésuve dans ses différentes étapes est aussi fidèle à la réalité historique : de prime abord, on pense que le film en fait trop, allant de catastrophes en catastrophes (tremblement de terre, explosion, tsunami et enfin nuées ardentes) mais Pompéi a réellement connu ce cataclysme. L'indifférence générale face aux tremblements de terre des jours précédents est aussi avérée même si elle paraît peu vraisemblable aux spectateurs, en effet les habitants étaient habitués à ce que la terre tremble et ce depuis de nombreuses années.
Souci du détail donc, mais aussi goût pour le spectacle, Pompéi est bien un film catastrophe qui vise le grand public. La recherche du sensationnel qui exploite la 3D mais verse aussi dans les clichés du genre en fait un spectacle populaire où l'on peut rester sur sa faim.
Mais le plus frappant est surtout la difficulté du film à intéresser le spectateur en attendant la catastrophe finale : l'histoire d'amour est superficielle et neuneu, les combats de gladiateurs sont prévisibles et sentent le déjà vu depuis Gladiator et Spartacus. Le héros (Kit Harington alias Milo), romantique ténébreux et très très fort, n'a pas d'originalité et manque de profondeur dans son jeu qui repose essentiellement sur son regard, toujours le même, propre à faire chavirer le cœur des adolescentes.
Dans une trame décousue, un point ressort quand même : c'est l'amitié paradoxale, parfois subtile, qui naît entre Milo et un autre gladiateur. Cette amitié unit deux hommes destinés à s’entretuer, qui ont un code d’honneur particulier, une vision de la mort et de la liberté peu commune.
En définitive, quelques points intéressants mais trop noyés dans le cliché et le superficiel.
Les derniers jours de Pompéi, voilà un sujet fascinant ! Cette ville florissante de l'Empire romain ensevelie sous la cendre du Vésuve et dont on a retrouvé une grande partie au XIXème siècle. Le réalisateur Paul W.S. Anderson ne cache pas son enthousiasme « La seule idée que cette cité et les gens qui y habitaient ont été pétrifiés pour l’éternité n’a jamais cessé de me fasciner" (in dossier de presse).
Le sujet était donc prometteur et le film repose sur des recherches historiques minutieuses : décor, costumes, architecture, objets quotidiens, tout s'inspire de la réalité historique et de la cité conservée. L'éruption du Vésuve dans ses différentes étapes est aussi fidèle à la réalité historique : de prime abord, on pense que le film en fait trop, allant de catastrophes en catastrophes (tremblement de terre, explosion, tsunami et enfin nuées ardentes) mais Pompéi a réellement connu ce cataclysme. L'indifférence générale face aux tremblements de terre des jours précédents est aussi avérée même si elle paraît peu vraisemblable aux spectateurs, en effet les habitants étaient habitués à ce que la terre tremble et ce depuis de nombreuses années.
Souci du détail donc, mais aussi goût pour le spectacle, Pompéi est bien un film catastrophe qui vise le grand public. La recherche du sensationnel qui exploite la 3D mais verse aussi dans les clichés du genre en fait un spectacle populaire où l'on peut rester sur sa faim.
Mais le plus frappant est surtout la difficulté du film à intéresser le spectateur en attendant la catastrophe finale : l'histoire d'amour est superficielle et neuneu, les combats de gladiateurs sont prévisibles et sentent le déjà vu depuis Gladiator et Spartacus. Le héros (Kit Harington alias Milo), romantique ténébreux et très très fort, n'a pas d'originalité et manque de profondeur dans son jeu qui repose essentiellement sur son regard, toujours le même, propre à faire chavirer le cœur des adolescentes.
Dans une trame décousue, un point ressort quand même : c'est l'amitié paradoxale, parfois subtile, qui naît entre Milo et un autre gladiateur. Cette amitié unit deux hommes destinés à s’entretuer, qui ont un code d’honneur particulier, une vision de la mort et de la liberté peu commune.
En définitive, quelques points intéressants mais trop noyés dans le cliché et le superficiel.