Les films de possession sont quelquefois intéressants. Ils peuvent soulever des questions thé
ologiques, interpeller l'au-delà...
Ici, passons allègrement notre chemin. Le but est de faire peur, dans les canons les plus conventionnels du genre. Le scénario est presque totalement prévisible, les scènes si classiques que cela en devient risible ou incohérent.
Comment, par exemple, expliquer que le démon qui a possédé la première victime soit finalement rentré dans sa boî-boîte sans qu'on lui ait rien demandé ? Comment expliquer que ce même démon tue la proviseur alors qu'il est en fait dans le corps de la petite fille ? Pourquoi l'hôpital servant de théâtre à la scène d'exorcisme est-il vide ? Qu'est-ce que c'est que ce démon qui ressemble à Golum et élit domicile dans le corps des enfants ?
Les quelques questions intéressantes qui peuvent être décelées le sont donc inopinément.
On constate ainsi une nouvelle fois que le divorce est mauvais pour la santé familiale : la petite famille en souffrance se ressoude finalement autour de cet épisode traumatisant.
Ceux qui ne le savaient pas apprendront aussi que l'exorcisme existe chez les juifs même si ces derniers sont montrés quelque peu déficients (devant ce cas de possession, il faudrait en fait attendre que soit faite la volonté de Dieu. A ce compte, les prêtres catholiques ont un meilleur rapport qualité/prix !).
Ce film pose donc une nouvelle fois la question du genre. Est-il vraiment judicieux de se fragiliser en regardant ce type de films anxiogènes même quand ils sont mal faits ? La
possession est-elle un spectacle ? Même quand on n'est pas croyant, est-il sain de voir des gens hurler, se tordre, saigner, etc. pendant 1h35 ?
Non.
Les films de possession sont quelquefois intéressants. Ils peuvent soulever des questions thé ologiques, interpeller l'au-delà...
Ici, passons allègrement notre chemin. Le but est de faire peur, dans les canons les plus conventionnels du genre. Le scénario est presque totalement prévisible, les scènes si classiques que cela en devient risible ou incohérent.
Comment, par exemple, expliquer que le démon qui a possédé la première victime soit finalement rentré dans sa boî-boîte sans qu'on lui ait rien demandé ? Comment expliquer que ce même démon tue la proviseur alors qu'il est en fait dans le corps de la petite fille ? Pourquoi l'hôpital servant de théâtre à la scène d'exorcisme est-il vide ? Qu'est-ce que c'est que ce démon qui ressemble à Golum et élit domicile dans le corps des enfants ?
Les quelques questions intéressantes qui peuvent être décelées le sont donc inopinément.
On constate ainsi une nouvelle fois que le divorce est mauvais pour la santé familiale : la petite famille en souffrance se ressoude finalement autour de cet épisode traumatisant.
Ceux qui ne le savaient pas apprendront aussi que l'exorcisme existe chez les juifs même si ces derniers sont montrés quelque peu déficients (devant ce cas de possession, il faudrait en fait attendre que soit faite la volonté de Dieu. A ce compte, les prêtres catholiques ont un meilleur rapport qualité/prix !).
Ce film pose donc une nouvelle fois la question du genre. Est-il vraiment judicieux de se fragiliser en regardant ce type de films anxiogènes même quand ils sont mal faits ? La possession est-elle un spectacle ? Même quand on n'est pas croyant, est-il sain de voir des gens hurler, se tordre, saigner, etc. pendant 1h35 ?
Non.