Une boucherie, tout simplement.
Le premier opus était un survival violent permettant néanmoins d'apprécier du Pencak-Silat, la pellicule est ici recouverte de tripes et de sang goulûment filmés par un Gareth Evans plus cinglé que Tarentino. Dans ce film débile et irréaliste, les combattants bousillés ne faiblissent qu'au moment de mourir brutalement, et comme il ne suffit pas de mettre une belle musique sur un massacre pour avoir l'air de Battle Royale, il n'en sort que du jus de navet.
D'un point de vue éthique, c'est encore du grand n'importe quoi. Au lieu de faire son travail professionnellement, le flic infiltré massacre des pauvres types avec la main droite pendant que la gauche téléphone à son patron pour pleurnicher et supplier d'arrêter la mission.
Pour goûter aux délices de l'infiltration policière, on préférera donc mille fois un bijou comme Infernal Affairs à ce navet rougeoyant, tout juste bon à y emmener sa chauve-souris vampire. Et encore : certaines fois la mienne a détourné les yeux !
Une boucherie, tout simplement.
Le premier opus était un survival violent permettant néanmoins d'apprécier du Pencak-Silat, la pellicule est ici recouverte de tripes et de sang goulûment filmés par un Gareth Evans plus cinglé que Tarentino. Dans ce film débile et irréaliste, les combattants bousillés ne faiblissent qu'au moment de mourir brutalement, et comme il ne suffit pas de mettre une belle musique sur un massacre pour avoir l'air de Battle Royale, il n'en sort que du jus de navet.
D'un point de vue éthique, c'est encore du grand n'importe quoi. Au lieu de faire son travail professionnellement, le flic infiltré massacre des pauvres types avec la main droite pendant que la gauche téléphone à son patron pour pleurnicher et supplier d'arrêter la mission.
Pour goûter aux délices de l'infiltration policière, on préférera donc mille fois un bijou comme Infernal Affairs à ce navet rougeoyant, tout juste bon à y emmener sa chauve-souris vampire. Et encore : certaines fois la mienne a détourné les yeux !