Renoir fait partie de ces films dont on admire la qualité plastique mais qui laisse un sentimentde vanité.
Filmer une partie de la vie d’un grand peintre impliquait de soigner la lumière et les couleurs, ce qui est brillamment fait dans ce décor édenien du sud, la propriété des Renoir. Les quelques plans séquences et la sérénité de la caméra apportent une grande fluidité et favorise la contemplation à l’instar des toiles du maître.
Le vieux peintre est d’ailleurs admirablement incarné par Michel Bouquet. Son fils, le futur célébrissime cinéaste Jean Renoir, bénéficie des talents du jeune Vincent Rottiers pour révéler sensibilité et idéalisme. Quant à Christa Theret, elle incarne le rôle plus classique de la belle impertinente bien trop souvent déshabillée par le réalisateur qui oublie que si, pour un peintre, il s’agit d’un sujet de travail, le spectateur y voit ordinairement des choses un peu moins nobles.
Le film privilégie la sensualité au détriment d'autres thèmes bien plus intéressants comme la paternité, l'admiration filiale, l’abandon, la guerre, le patriotisme, et l’art.... au strict minimum.
Il en résulte peu d’émotion et une sympathie basique pour les personnages, même si celui du petit Claude Renoir, bien que secondaire, présente néanmoins une vraie plus-value dramatique : sa fragilité et sa solitude sonnent comme une conséquence de la passion exclusive de son père pour la peinture.
Le reste du scénario est en définitive l’expression banale de relations sensuelles l’un par passion artistique, l’autre par passion amoureuse. Pour ceux qui s’intéressent à la vie de Renoir, ils n’auront malheureusement pas non plus de quoi nourrir leurs connaissances. On est en effet plus proche du drame sentimental que du biopic.
Renoir fait partie de ces films dont on admire la qualité plastique mais qui laisse un sentimentde vanité.
Filmer une partie de la vie d’un grand peintre impliquait de soigner la lumière et les couleurs, ce qui est brillamment fait dans ce décor édenien du sud, la propriété des Renoir. Les quelques plans séquences et la sérénité de la caméra apportent une grande fluidité et favorise la contemplation à l’instar des toiles du maître.
Le vieux peintre est d’ailleurs admirablement incarné par Michel Bouquet. Son fils, le futur célébrissime cinéaste Jean Renoir, bénéficie des talents du jeune Vincent Rottiers pour révéler sensibilité et idéalisme. Quant à Christa Theret, elle incarne le rôle plus classique de la belle impertinente bien trop souvent déshabillée par le réalisateur qui oublie que si, pour un peintre, il s’agit d’un sujet de travail, le spectateur y voit ordinairement des choses un peu moins nobles.
Le film privilégie la sensualité au détriment d'autres thèmes bien plus intéressants comme la paternité, l'admiration filiale, l’abandon, la guerre, le patriotisme, et l’art.... au strict minimum.
Il en résulte peu d’émotion et une sympathie basique pour les personnages, même si celui du petit Claude Renoir, bien que secondaire, présente néanmoins une vraie plus-value dramatique : sa fragilité et sa solitude sonnent comme une conséquence de la passion exclusive de son père pour la peinture.
Le reste du scénario est en définitive l’expression banale de relations sensuelles l’un par passion artistique, l’autre par passion amoureuse. Pour ceux qui s’intéressent à la vie de Renoir, ils n’auront malheureusement pas non plus de quoi nourrir leurs connaissances. On est en effet plus proche du drame sentimental que du biopic.