Alors qu’il vient tout juste de naître, le petit Martin frôle la mort puisqu’en manque de sang, d’un groupe rare. Il est sauvé par le geste d’une sage femme qui lui donna son sang en urgence. Il ne s’agit pas de l’argument du film, mais bien d’une anecdote de la vie de son réalisateur, Martin Provost, bien décidé à rendre hommage à sa bienfaitrice avec son dernier film.
Pour habiller son propos d’un vernis plus commercial, il construit le duo des deux Catherine (Deneuve et Frot) et effeuille tous les poncifs comiques d’un mariage entre la carpe et le lapin.
Affublée d’un rôle austère de fille abandonnée et combative, la pauvre Catherine Frot peine à briller à côté de la fantasque et imposante Catherine Deneuve. Mais la situation entre les personnages trouve son équilibre à la mort des a priori, quand la mort imminente met fin à la grande récréation qu’a été la vie du personnage de Deneuve, et quand le pardon donné allège les épaules de Frot.
Il en ressort une comédie dramatique prévisible mais dont on soulignera quand même un aspect réjouissant : un hommage au métier peu valorisé des sages femmes, et par extension à la fécondité féminine mise en opposition à la conception industrielle froide de certaines maternités actuelles, qualifiées d’usines à bébés.
Alors qu’il vient tout juste de naître, le petit Martin frôle la mort puisqu’en manque de sang, d’un groupe rare. Il est sauvé par le geste d’une sage femme qui lui donna son sang en urgence. Il ne s’agit pas de l’argument du film, mais bien d’une anecdote de la vie de son réalisateur, Martin Provost, bien décidé à rendre hommage à sa bienfaitrice avec son dernier film.
Pour habiller son propos d’un vernis plus commercial, il construit le duo des deux Catherine (Deneuve et Frot) et effeuille tous les poncifs comiques d’un mariage entre la carpe et le lapin.
Affublée d’un rôle austère de fille abandonnée et combative, la pauvre Catherine Frot peine à briller à côté de la fantasque et imposante Catherine Deneuve. Mais la situation entre les personnages trouve son équilibre à la mort des a priori, quand la mort imminente met fin à la grande récréation qu’a été la vie du personnage de Deneuve, et quand le pardon donné allège les épaules de Frot.
Il en ressort une comédie dramatique prévisible mais dont on soulignera quand même un aspect réjouissant : un hommage au métier peu valorisé des sages femmes, et par extension à la fécondité féminine mise en opposition à la conception industrielle froide de certaines maternités actuelles, qualifiées d’usines à bébés.