En sortant de ce film, un gamin de seize ans environ disait à ses camarades de séance : « C'était quoi cette daube ? C'était un film de cul ou quoi ? » Ce type m'a redonné confiance dans le genre humain !

Comment décrire ce film de la façon la moins méchante possible ?... Voyons...

Imaginez quelques adolescentes débordantes d'hormones qui décident de faire mumuse au Springbreak, période de lubricité intense dans laquelle les individus qui viennent de finir leur année scolaire peuvent enfin tenir le rôle de gros chiens et chiennes en chaleur sur la plage ou dans des appartements-lupanars, se nourrissant exclusivement de substances grasses et alcoolisées (ne caricaturons pas, il y a aussi de la drogue !).

Imaginez qu'elles finissent en tôle (rhooo ! Les méchants policiers qui empêchent des jeunes de se détruire !) et qu'elles soient libérées par un mafieux qui répète en boucle qu'il est grand, beau, fort et intelligent et riche et armé et tout et tout. Elles rejoignent ce charmant individu et l'une d'elle, qui prie le bon Dieu parce que même les bons croyants vont au Sprinbreak, se dégonfle. Une deuxième finit blessée par balle et se déballonne à son tour (pas de la poitrine hein ! Parce que pour ça, elles sont bien comme il faut, nos donzelles !). Les deux dernières finissent par tuer un autre mafieux et voilà. Fin du scénario. C'était bien hein ?

L'essentiel du film, c'est évidemment de montrer des adolescentes se lécher les têtons, voire plus, sur fond de musique rap. Nos chers marmots peuvent aller se délecter du spectacle en parfaite bonne conscience, puisque le CNC - je me marre ! - a décidé d'interdire ce film aux moins de 12 ans.

Notre société se porte très, très bien !.. Dormez tranquille braves gens !