Et voilà... Six ans après Bienvenue chez les ch'tis, Dany Boon et Kad Mérad fêtent leurs retrouvailles dans un film où les gens du nord ont encore leur place puisque Jean-Yves Berteloot, qui incarne le chef de la résistance tcherkistanaise (oui oui, c'est bien un pays imaginaire !), est né à 30 kilomètres de chez Dany Boon et parle le patois ch'ti.
Mais ceci n'est qu'une anecdote.
Les retrouvailles entre ces deux acteurs fort différents (Boon est très connecté au script tandis que Mérad laisse une grande place à l'improvisation) se sont bien passées, merci pour eux. Elles s'incarnent dans une comédie efficace qui laisse même intelligemment place à d'autres genres (comme l'attaque de la prison, par exemple, authentique scène de film d'action intégralement filmée à Budapest).
Déjà traitée par Molière, l'hypocondrie est un moteur comique assez puissant. Mais le plus, ici, c'est que Dany Boon sait de quoi il parle, puisqu'il est lui-même touché par cette maladie.
Le film est donc très personnel et traité de façon très personnelle. Les situations sont hilarantes et même contagieuses. Postillons, préparation de nourriture peu orthodoxe etc., deviennent les cauchemars de la salle. D'autres situations, comme la trouille d'un petit chien, sont moins propices à l'identification, mais suscitent aussi bien le rire.
Les autres thèmes traités sont très « tarte à la crème. » L'amour, la romance, l'identité de la femme, l'acceptation de l'autre ne méritent pas qu'on y prête plus d'intérêt qu'ils n'en ont dans ce film. L'objectif était de faire une comédie efficace, point. La trame comique est importée directement de l'académisme américain : une rencontre, un mensonge, une rupture, des retrouvailles... Absolument rien de nouveau sous le soleil.
Un divertissement authentique, donc, avec quelques scènes malheureuses et un retour assez réussi entre deux acteurs que seul le cinéma pouvait réunir de la sorte, même si la bande-dessinée du film vient de sortir.
Et voilà... Six ans après Bienvenue chez les ch'tis, Dany Boon et Kad Mérad fêtent leurs retrouvailles dans un film où les gens du nord ont encore leur place puisque Jean-Yves Berteloot, qui incarne le chef de la résistance tcherkistanaise (oui oui, c'est bien un pays imaginaire !), est né à 30 kilomètres de chez Dany Boon et parle le patois ch'ti.
Mais ceci n'est qu'une anecdote.
Les retrouvailles entre ces deux acteurs fort différents (Boon est très connecté au script tandis que Mérad laisse une grande place à l'improvisation) se sont bien passées, merci pour eux. Elles s'incarnent dans une comédie efficace qui laisse même intelligemment place à d'autres genres (comme l'attaque de la prison, par exemple, authentique scène de film d'action intégralement filmée à Budapest).
Déjà traitée par Molière, l'hypocondrie est un moteur comique assez puissant. Mais le plus, ici, c'est que Dany Boon sait de quoi il parle, puisqu'il est lui-même touché par cette maladie.
Le film est donc très personnel et traité de façon très personnelle. Les situations sont hilarantes et même contagieuses. Postillons, préparation de nourriture peu orthodoxe etc., deviennent les cauchemars de la salle. D'autres situations, comme la trouille d'un petit chien, sont moins propices à l'identification, mais suscitent aussi bien le rire.
Les autres thèmes traités sont très « tarte à la crème. » L'amour, la romance, l'identité de la femme, l'acceptation de l'autre ne méritent pas qu'on y prête plus d'intérêt qu'ils n'en ont dans ce film. L'objectif était de faire une comédie efficace, point. La trame comique est importée directement de l'académisme américain : une rencontre, un mensonge, une rupture, des retrouvailles... Absolument rien de nouveau sous le soleil.
Un divertissement authentique, donc, avec quelques scènes malheureuses et un retour assez réussi entre deux acteurs que seul le cinéma pouvait réunir de la sorte, même si la bande-dessinée du film vient de sortir.