20 ans plus tard… la suite d’un film écossais retentissant où une poignée de jeunes accros à l’héroïne, conduits par Johnny Lee Miller et Ewan McGregor, se battaient pour récupérer l’oseille d’un deal, et donnaient au pays des Highlands, du scotch whisky et du kilt une image plutôt inattendue. Le premier opus se rendait célèbre par quelques séquences rock en phase avec leur époque où nos amis disjonctés Spud, Renton, Sick Boy et Begbie, cherchaient un sens à leur vie en essayant de l’imaginer sans leur addiction à l’héroïne. Doté d’un petit budget, le film réussissait une percée inattendue dans les salles, bien au-delà de l’Ecosse. Une sorte d’alchimie fonctionnait, déjà concoctée à l’époque par le réalisateur Danny Boyle.
L’idée de créer une suite avec les mêmes personnages vieillis de deux décennies procède clairement d’une volonté de renouer avec le délire psychédélique originel. Le scénario essaye tant bien que mal de réunir les quatre amis laissés en guerre à la fin du premier épisode. Sauf que la dynamique a du mal à prendre, et l’on se rend bien vite compte que les personnages n’ont pas évolué après tout ce temps. Comme beaucoup de suites non prévues, le deuxième opus cherche à justifier son existence et tout semble fait pour que l’on retombe dans l’expérience post-adolescente du premier film. Trainspotting 2 s’enferme alors dans la genèse du concept : emmener le spectateur dans le train qui desservira toutes les « stations » de l’amateur des drogues dures.
Une belle alchimie… déjà expérimentée
Danny Boyle retourne ainsi rapidement dans son univers parallèle où ce qui devrait apparaître choquant au spectateur lambda se retrouve en quelque sorte sublimé par le tourbillon de bien-être de ces faux débrouillards hors système : violence, prostitution, tentatives de suicide, règlements de compte, poursuites d’amochés… tout apparaît comme les simples dégâts collatéraux d’une aventure plutôt enjouée au milieu de laquelle triomphe bien sûr le confort de l’inconscience, de l’irresponsabilité… et l’irrésistible désir de stagnation qui incite nos héros à ne jamais vouloir grandir !
Au final les auteurs réussissent à récupérer les codes visuels qui ont fait le succès du premier Trainspotting. Ils basculent même vers l’électro pour coller davantage à notre nouvelle époque. Mais ils ne parviennent pas à renouveler le concept, comme le montre le dernier plan pourtant spectaculaire : on reste dans le tunnel de l’addiction avec la nostalgie des années rock où tout semblait plus simple… parce qu’on était plus jeunes et moins rouillés.
20 ans plus tard… la suite d’un film écossais retentissant où une poignée de jeunes accros à l’héroïne, conduits par Johnny Lee Miller et Ewan McGregor, se battaient pour récupérer l’oseille d’un deal, et donnaient au pays des Highlands, du scotch whisky et du kilt une image plutôt inattendue. Le premier opus se rendait célèbre par quelques séquences rock en phase avec leur époque où nos amis disjonctés Spud, Renton, Sick Boy et Begbie, cherchaient un sens à leur vie en essayant de l’imaginer sans leur addiction à l’héroïne. Doté d’un petit budget, le film réussissait une percée inattendue dans les salles, bien au-delà de l’Ecosse. Une sorte d’alchimie fonctionnait, déjà concoctée à l’époque par le réalisateur Danny Boyle.
L’idée de créer une suite avec les mêmes personnages vieillis de deux décennies procède clairement d’une volonté de renouer avec le délire psychédélique originel. Le scénario essaye tant bien que mal de réunir les quatre amis laissés en guerre à la fin du premier épisode. Sauf que la dynamique a du mal à prendre, et l’on se rend bien vite compte que les personnages n’ont pas évolué après tout ce temps. Comme beaucoup de suites non prévues, le deuxième opus cherche à justifier son existence et tout semble fait pour que l’on retombe dans l’expérience post-adolescente du premier film. Trainspotting 2 s’enferme alors dans la genèse du concept : emmener le spectateur dans le train qui desservira toutes les « stations » de l’amateur des drogues dures.
Une belle alchimie… déjà expérimentée
Danny Boyle retourne ainsi rapidement dans son univers parallèle où ce qui devrait apparaître choquant au spectateur lambda se retrouve en quelque sorte sublimé par le tourbillon de bien-être de ces faux débrouillards hors système : violence, prostitution, tentatives de suicide, règlements de compte, poursuites d’amochés… tout apparaît comme les simples dégâts collatéraux d’une aventure plutôt enjouée au milieu de laquelle triomphe bien sûr le confort de l’inconscience, de l’irresponsabilité… et l’irrésistible désir de stagnation qui incite nos héros à ne jamais vouloir grandir !
Au final les auteurs réussissent à récupérer les codes visuels qui ont fait le succès du premier Trainspotting. Ils basculent même vers l’électro pour coller davantage à notre nouvelle époque. Mais ils ne parviennent pas à renouveler le concept, comme le montre le dernier plan pourtant spectaculaire : on reste dans le tunnel de l’addiction avec la nostalgie des années rock où tout semblait plus simple… parce qu’on était plus jeunes et moins rouillés.