Tant que l'argent rentre, les sagas continuent, au risque de devenir mauvaises. Mais Taken 2 s'en tire bien puisque le film n'est pas totalement insipide. Après un générique d'entrée stroboscopique et lourd, on suit une famille qui tente de se reconstruire après les événements du premier opus. Heureusement, un bon gros méchant va ne pas l'entendre de cette oreille afin de permettre au hé
ros de se dérouiller un peu.
Ses revendications sont bien convenues : il va chercher à venger ses compères... Pas très intelligent, surtout quand on sait qu'on va se faire éclater encore une fois. Face à cette vengeance maquillée en justice, Liam Neeson incarne un père de famille divorcé mais attentionné, qui séduit sa femme et comble sa fille, dont les projets amoureux sont néanmoins parasités par son paternel.
En tant qu'agent, également, il est loyal et laisse jusqu'au bout une chance à son ennemi, une chance de survivre, bien sûr, mais aussi une chance de revenir à de meilleurs sentiments.
Ce héros n'est cependant pas infaillible (par opposition au type super héros de Die Hard, de John
McTiernan, avec Bruce Willis). Quoique parfois violent, il est moins excessif que dans le premier volet. Cette tempérance est clairement un message du film.
Pour ce qui est de la réalisation, on regrettera l'abus de shaky cam : utilisée habituellement pour rythmer les scènes d'action (et accessoirement cacher leurs défauts), elle peut gâcher complètement le plaisir puisqu'on ne voit plus rien de l'action (comme dans La Vengeance dans la peau, 2007, Paul Greengrass), ce qui devient fatigant à force, puisque l'intérêt du film n'est pas autre part que dans les scènes où l'on se tape dessus...
Tant que l'argent rentre, les sagas continuent, au risque de devenir mauvaises. Mais Taken 2 s'en tire bien puisque le film n'est pas totalement insipide. Après un générique d'entrée stroboscopique et lourd, on suit une famille qui tente de se reconstruire après les événements du premier opus. Heureusement, un bon gros méchant va ne pas l'entendre de cette oreille afin de permettre au hé ros de se dérouiller un peu.
Ses revendications sont bien convenues : il va chercher à venger ses compères... Pas très intelligent, surtout quand on sait qu'on va se faire éclater encore une fois. Face à cette vengeance maquillée en justice, Liam Neeson incarne un père de famille divorcé mais attentionné, qui séduit sa femme et comble sa fille, dont les projets amoureux sont néanmoins parasités par son paternel.
En tant qu'agent, également, il est loyal et laisse jusqu'au bout une chance à son ennemi, une chance de survivre, bien sûr, mais aussi une chance de revenir à de meilleurs sentiments.
Ce héros n'est cependant pas infaillible (par opposition au type super héros de Die Hard, de John McTiernan, avec Bruce Willis). Quoique parfois violent, il est moins excessif que dans le premier volet. Cette tempérance est clairement un message du film.
Pour ce qui est de la réalisation, on regrettera l'abus de shaky cam : utilisée habituellement pour rythmer les scènes d'action (et accessoirement cacher leurs défauts), elle peut gâcher complètement le plaisir puisqu'on ne voit plus rien de l'action (comme dans La Vengeance dans la peau, 2007, Paul Greengrass), ce qui devient fatigant à force, puisque l'intérêt du film n'est pas autre part que dans les scènes où l'on se tape dessus...