Premier long-métrage de Seth MacFarlane, d’habitude plus actif à la télévision, Ted est un film qui se veut résolument irrévérencieux. En jouant à la fois sur les codes de l’enfance (miracle de Noël, ours en peluche, amitié éternelle) et ceux de la comédie sentimentale (romance idyllique, trop belle pour être vraie), Ted se plait du même coup à ruer dans les brancards. A coup de blagues vachardes, d’humour scatologique, de dialogues vulgaires enchainés à un débit de mitraillette (mention spéciale pour Joey Starr, qui double l’ourson Ted dans la version française), le film sort des sentiers battus en proposant un résultat iconoclaste et régressif. Du coup, attention : Ted n’est pas du tout destiné à un jeune public, mais plut& ocirc;t à des spectateurs avertis.
Faisant rapidement le choix d’abandonner l’âge de l’enfance pour se concentrer sur la problématique du passage à l’âge adulte, Ted met en scène un adolescent de 35 ans, irresponsable et minable, ne pensant qu’à des bêtises d’ado sous l’influence de son ourson animé. L’image de ce qu’est un adulte dans un corps d’enfant n’est pas belle à voir, étant au mieux marrante, au pire affligeante. Car en exploitant à fond les ressorts de la comédie burlesque (sexe, drogue et vulgarité à tous les étages), le film fait sourire parfois, mais navre souvent.
Peu aidé par un scénario balourd et paresseux, qui voit une seconde intrigue se greffer à la première, pour s’échouer dans un final à rallonge, Ted rate le coche et ne parvient que de loin à toucher la corde sensible (le passage de l’enfance à l’âge adulte).
Premier long-métrage de Seth MacFarlane, d’habitude plus actif à la télévision, Ted est un film qui se veut résolument irrévérencieux. En jouant à la fois sur les codes de l’enfance (miracle de Noël, ours en peluche, amitié éternelle) et ceux de la comédie sentimentale (romance idyllique, trop belle pour être vraie), Ted se plait du même coup à ruer dans les brancards. A coup de blagues vachardes, d’humour scatologique, de dialogues vulgaires enchainés à un débit de mitraillette (mention spéciale pour Joey Starr, qui double l’ourson Ted dans la version française), le film sort des sentiers battus en proposant un résultat iconoclaste et régressif. Du coup, attention : Ted n’est pas du tout destiné à un jeune public, mais plut& ocirc;t à des spectateurs avertis.
Faisant rapidement le choix d’abandonner l’âge de l’enfance pour se concentrer sur la problématique du passage à l’âge adulte, Ted met en scène un adolescent de 35 ans, irresponsable et minable, ne pensant qu’à des bêtises d’ado sous l’influence de son ourson animé. L’image de ce qu’est un adulte dans un corps d’enfant n’est pas belle à voir, étant au mieux marrante, au pire affligeante. Car en exploitant à fond les ressorts de la comédie burlesque (sexe, drogue et vulgarité à tous les étages), le film fait sourire parfois, mais navre souvent.
Peu aidé par un scénario balourd et paresseux, qui voit une seconde intrigue se greffer à la première, pour s’échouer dans un final à rallonge, Ted rate le coche et ne parvient que de loin à toucher la corde sensible (le passage de l’enfance à l’âge adulte).