La mode des remakes n’est pas prête de finir. Après Conan le barbare et Le Choc des titans, c’est au tour du Total Recall de Paul Verhoeven d’y passer. En fait, il s'agit d’une nouvelle adaptation de la nouvelle de Philip K. Dick dont était issu ce premier film. Le jeu, pour les cinéphiles ayant vu les deux films, consistera donc à repérer les ressemblances et différences entre
eux. Ces dernières sont suffisamment présentes pour susciter un intérêt pour l’histoire : un autre cadre géographique, une nouvelle ambiance, une fin très différente. Colin Farrell (La Recrue, Bons baisers de Bruges) succède à Arnold Schwarzenegger dans un rôle qui, s’il reste physique, met plus l’accent sur la psychologie du héros.
Il retrouve d’ailleurs l’univers dickien après Minority Report de Steven Spielberg. Kate Beckinsale (Pearl Harbor, Van Helsing) remplace très bien Sharon Stone dans un rôle davantage étoffé, retrouvant ainsi son réalisateur fétiche (et mari) de Underworld. Jessica Biel (Next, L’agence tous risques) reprend le rôle de Rachel Ticotin et apporte une touche émouvante à l’histoire. Len Wiseman (Underworld 1 et 2) assure une réalisation indéniablement efficace. Comme toujours avec les blockbusters de science-fiction,
les décors et effets spéciaux sont à l’honneur et très soignés. Si l’histoire perd évidemment en originalité, elle se laisse suivre aisément pour les amateurs du genre.
Si le scénario est d'une grande richesse, la valeur morale est outrageusement simpliste. Un méchant dirigeant politique aux visées hégémoniques, des gentils ouvriers exploités et une critique émoussée du colonialisme. Rien de très gentil, rien de bien méchant. CQFD.
La mode des remakes n’est pas prête de finir. Après Conan le barbare et Le Choc des titans, c’est au tour du Total Recall de Paul Verhoeven d’y passer. En fait, il s'agit d’une nouvelle adaptation de la nouvelle de Philip K. Dick dont était issu ce premier film. Le jeu, pour les cinéphiles ayant vu les deux films, consistera donc à repérer les ressemblances et différences entre eux. Ces dernières sont suffisamment présentes pour susciter un intérêt pour l’histoire : un autre cadre géographique, une nouvelle ambiance, une fin très différente. Colin Farrell (La Recrue, Bons baisers de Bruges) succède à Arnold Schwarzenegger dans un rôle qui, s’il reste physique, met plus l’accent sur la psychologie du héros.
Il retrouve d’ailleurs l’univers dickien après Minority Report de Steven Spielberg. Kate Beckinsale (Pearl Harbor, Van Helsing) remplace très bien Sharon Stone dans un rôle davantage étoffé, retrouvant ainsi son réalisateur fétiche (et mari) de Underworld. Jessica Biel (Next, L’agence tous risques) reprend le rôle de Rachel Ticotin et apporte une touche émouvante à l’histoire. Len Wiseman (Underworld 1 et 2) assure une réalisation indéniablement efficace. Comme toujours avec les blockbusters de science-fiction, les décors et effets spéciaux sont à l’honneur et très soignés. Si l’histoire perd évidemment en originalité, elle se laisse suivre aisément pour les amateurs du genre.
Si le scénario est d'une grande richesse, la valeur morale est outrageusement simpliste. Un méchant dirigeant politique aux visées hégémoniques, des gentils ouvriers exploités et une critique émoussée du colonialisme. Rien de très gentil, rien de bien méchant. CQFD.