Tous les espoirs sont permis

Film : Tous les espoirs sont permis (2012)

Réalisateur : David Frankel

Acteurs : Meryl Streep (Kay Soames), Tommy Lee Jones (Arnold Soames), Steve Carell (Dr. Bernie Feld), Jean Smart (Eileen)

Durée : 01:40:00


Meryl Streep retrouve David Frankel, réalisateur de Le Diable s’habille en Prada, pour ce récit initiatique doux-amer sur les difficultés des vieux couples. Sur une histoire originale de Vanessa Taylor (les séries télévisées Alias et Trône de fer), elle incarne une épouse insatisfaite de la routine de son couple et qui va entraîner son vieux râleur de mari chez un thérapeute de renom. Si l’actrice est assez coutumière de ce type de rôle, c’est en revanche une nouvelle facette du jeux de Tommy Lee Jones, bien éloigné de ses rôles d’action et de l’agent K dans Men In Black. Ce dernier s’avère très convaincant et même émouvant en sexagénaire obligé de révéler ses problèmes de couple intimes, de se remettre en question, ne sachant plus où il en est.

 

Le film est parfois drôle, souvent émouvant, parfois un peu lassant en s’appesantissant sur des longueurs ou en ressassant des clichés. En tous les cas, il ne sort guère des cadres très balisés de ce genre de film comme Pas si simple de Nancy Meyers avec dé jà Meryl Streep.

 

Quant à la vision du couple, elle semble fondée sur le sexe. Or l'amour débouche-t-il sur le sexe, ou est-ce l'inverse ? Selon cette vision très contemporaine, il semblerait que le sexe soit la clé de l'harmonie. A ce compte on imagine que Rocco Siffredi a un couple beaucoup plus harmonieux que les autres !

 

Néanmoins, ce couple parvient à surmonter ses difficultés et à se rapprocher pour relancer leur relation. Une vision d’espérance et une incitation à l’effort plutôt bienvenues.