Pauvre Zanini ! En important du Portugal Nem Vem Que não Tem, chanson devenue Tu veux ou tu veux pas ? et reprise plus tard par Brigitte Bardot, aurait-il pu prévoir qu'il serait le grand-père d'un film aussi fade ?
Non pas que la pellicule ne soit pas pimentée. Entre deux relations sexuelles, les postures, les gestes, les dialogues sont tous érotisés.
Mais le ressort de la comédie sentimentale est brisé dans l'oeuf. Habituellement, ce genre met en présence deux individus rassemblés par un amour difficile voire, souvent, impossible. Ici, on se demande bien pourquoi le personnage de Patrick Bruel se retient, alors qu'il n'a pas de valeurs exprimées, de sauter sur une Sophie Marceau complètement nymphomane. Rien n’empêche la chose, si ce n'est son obscur combat contre une dépendance sexuelle dont on ne comprend ni les tenants, ni les aboutissants.
De son côté la Marceau joue les collégiennes sans honneur ni bonheur. Qu'avait-elle besoin d'aller jouer les femmes fatales ? On sait que tu es bien conservée, Soso, alors reste habillée et accepte de te lancer dans les magnifiques rôles qui échoient à celles de ton âge et de ton sexe ! Sois un peu Carole Bouquet, tu prendras du galon !
Si vous cherchiez, comme j'ai eu la naïveté de le faire, une réflexion sur le couple ou sur la place du sexe dans notre société, passez votre chemin, y'a rien à voir !
Tonie Marshall, qui n'a jamais vraiment brillé ni devant ni derrière la caméra (ce qui ne veut pas du tout dire que c'est définitivement perdu) signe donc un film poussif, pas drôle, qui sert de prétexte à prendre une bonne bouffée de n'importe quoi avant de retrouver une réalité toute pareille pour beaucoup : triste, érotique et sans ressort.
Pauvre Zanini ! En important du Portugal Nem Vem Que não Tem, chanson devenue Tu veux ou tu veux pas ? et reprise plus tard par Brigitte Bardot, aurait-il pu prévoir qu'il serait le grand-père d'un film aussi fade ?
Non pas que la pellicule ne soit pas pimentée. Entre deux relations sexuelles, les postures, les gestes, les dialogues sont tous érotisés.
Mais le ressort de la comédie sentimentale est brisé dans l'oeuf. Habituellement, ce genre met en présence deux individus rassemblés par un amour difficile voire, souvent, impossible. Ici, on se demande bien pourquoi le personnage de Patrick Bruel se retient, alors qu'il n'a pas de valeurs exprimées, de sauter sur une Sophie Marceau complètement nymphomane. Rien n’empêche la chose, si ce n'est son obscur combat contre une dépendance sexuelle dont on ne comprend ni les tenants, ni les aboutissants.
De son côté la Marceau joue les collégiennes sans honneur ni bonheur. Qu'avait-elle besoin d'aller jouer les femmes fatales ? On sait que tu es bien conservée, Soso, alors reste habillée et accepte de te lancer dans les magnifiques rôles qui échoient à celles de ton âge et de ton sexe ! Sois un peu Carole Bouquet, tu prendras du galon !
Si vous cherchiez, comme j'ai eu la naïveté de le faire, une réflexion sur le couple ou sur la place du sexe dans notre société, passez votre chemin, y'a rien à voir !
Tonie Marshall, qui n'a jamais vraiment brillé ni devant ni derrière la caméra (ce qui ne veut pas du tout dire que c'est définitivement perdu) signe donc un film poussif, pas drôle, qui sert de prétexte à prendre une bonne bouffée de n'importe quoi avant de retrouver une réalité toute pareille pour beaucoup : triste, érotique et sans ressort.