Turf est un petit film assez sympathique qui construit ad hoc une bande de potes autour des rôles phares d'Edouard Baer et Alain Chabat. Pour autant Philippe Duquesne et Lucien Jean-Baptiste s'en sortent très honorablement, comme la très jolie Vahina Giocante d'ailleurs.
Tout cela baigne dans une bonne humeur ambiante qui fait du film une comédie assez rafraîchissante, quoique le scénario soit tout à fait impuissant à en faire un film culte. On évolue au gré des joies et déconvenues des personnages, auxquels on s'attache un peu, mais le tout pourrait relever de l'académisme hollywoodien avec une french touch à peine soulignée : un cheval qui ne gagne pas mais qui gagne, une amourette maladroite, des copains chiens et chats...
Au fond, l'intérêt du film tient à deux choses : l'amitié tout d'abord, et la peinture des turfistes ensuite.
L'amitié ressort clairement vainqueur de cette petite tempête. L'aventure aurait pu tourner, avec des individus lambda, beaucoup plus mal ! Mais ici le quatuor tient le coup, malgré quelques soubresauts bien compréhensibles. Même si le degré d'amitié n'est pas franchement ce « bien honnête » dont parle Aristote (cf. fiche sur l'amitié au cinéma), il est donc plus fort que le pauvre copinage fondé sur les moments agréables passés ensemble.
L'étude du turfiste est assez poilante. On y découvre un monde où les parieurs sont à la fois grisés par la futilité (quel cheval va gagner ?), et insouciants des choses graves (le père de famille qui met tout son argent dans un cheval sans avenir).
A noter l'apparition assez efficace d'un personnage célèbre récemment en tête d'affiche sur tous les canards pour son passage d'acteur à homme politique...
Turf est un petit film assez sympathique qui construit ad hoc une bande de potes autour des rôles phares d'Edouard Baer et Alain Chabat. Pour autant Philippe Duquesne et Lucien Jean-Baptiste s'en sortent très honorablement, comme la très jolie Vahina Giocante d'ailleurs.
Tout cela baigne dans une bonne humeur ambiante qui fait du film une comédie assez rafraîchissante, quoique le scénario soit tout à fait impuissant à en faire un film culte. On évolue au gré des joies et déconvenues des personnages, auxquels on s'attache un peu, mais le tout pourrait relever de l'académisme hollywoodien avec une french touch à peine soulignée : un cheval qui ne gagne pas mais qui gagne, une amourette maladroite, des copains chiens et chats...
Au fond, l'intérêt du film tient à deux choses : l'amitié tout d'abord, et la peinture des turfistes ensuite.
L'amitié ressort clairement vainqueur de cette petite tempête. L'aventure aurait pu tourner, avec des individus lambda, beaucoup plus mal ! Mais ici le quatuor tient le coup, malgré quelques soubresauts bien compréhensibles. Même si le degré d'amitié n'est pas franchement ce « bien honnête » dont parle Aristote (cf. fiche sur l'amitié au cinéma), il est donc plus fort que le pauvre copinage fondé sur les moments agréables passés ensemble.
L'étude du turfiste est assez poilante. On y découvre un monde où les parieurs sont à la fois grisés par la futilité (quel cheval va gagner ?), et insouciants des choses graves (le père de famille qui met tout son argent dans un cheval sans avenir).
A noter l'apparition assez efficace d'un personnage célèbre récemment en tête d'affiche sur tous les canards pour son passage d'acteur à homme politique...