Un Homme d'exception

Film : Un Homme d'exception (2001)

Réalisateur : Ron Howard

Acteurs : Russell Crowe (John Forbes Nash Jr.), Ed Harris (William Parcher), Jennifer Connelly (Alicia Nash), Paul Bettany (Charles)

Durée : 02:14:00


Attention ce coup d’œil dévoile l'intrigue !

L'histoire romancée de John Nash, célèbre économiste et mathématicien américain qui, atteint de schizophrénie depuis sa jeunesse, mérita le prix Nobel d'économie en 1994. Ce film est un grand message d'espoir et de persévérance.

John Nash, joué par Russell Crowe, est un génie des maths, orgueilleux et insociable quand il arrive à l'université de Princeton. Il ne se cache pas que la logique et les mathématiques sont toute sa vie et qu'il veut se distinguer dans ce domaine pour exister. Mais la maladie qui l'accompagnera finalement jusqu'à la fin de ses jours lui donne une leçon d'humilité et remet ses priorités en place : l'hommage final est pour sa femme, qui l'a soutenu même dans les moments les plus noirs de la schizophrénie.

En effet plus que l'éloge de ce génie mathématique, le film fait l'éloge de son courage et de sa persévérance face à la maladie. Mais son épouse, interprétée par Jennifer Connelly qui eut l'oscar de la meilleure actrice dans un rôle secondaire, joue un rôle important et sublime. Cet homme atteint de schizophrénie est finalement bien éloigné de l'homme qu'elle pensait épouser, mais dès lors qu'il est son époux elle reste à ses côtés, par obligation dit-elle. Et l'amour découlera de son don, un amour plus fort qui leur permettra de lutter contre la maladie. L'épreuve par laquelle passe le couple n'est pas minimisée dans le film, la patience et le courage de la femme en ressortent d'autant plus. Ces deux personnages donnent donc lieu à des scènes d'une intense émotion.

La peinture de la maladie est remarquable et le scénario est construit de telle manière que le spectateur partage les sentiments de John Nash et tout le pouvoir que peuvent avoir ses hallucinations. Preuve que le film est travaillé dans les détails, le premier visionnage joue sur l'effet de surprise provoqué par la maladie mais on revoit le film avec un intérêt grandissant car l'émotion est décuplée par la connaissance de la réalité de l'univers de John Nash.