Non, Fernandel ne nous avait pas tout dit sur les vaches dans le célèbre La vache et le prisonnier (1943) ! Pour son premier film salué à Cannes par la Semaine des critiques, Hubert Charruel nous offre un thriller sur les vaches ! Oui tout le monde dit : c'est un drame. Moi je dis : non regardez bien, c'est un thriller ! Pour faire simple, le jeune paysan Pierre est dans une course poursuite pour préserver son cheptel de 30 vaches. La menace ? Le FHD, la fièvre hémorragique de la dengue, une maladie virale mortelle transmise par les moustiques. Le bras policier ? Les agences de contrôle sanitaire prêtes à abattre le troupeau en cas de détection du FHD. Le répit ? Aucun. Pierre doit batailler pour espérer survivre à cette épidémie transmise par les airs, quitte à enfreindre la loi. Armé d'une caméra bougrement maline, Hubert sillonne les jours et les nuits d'un fermier anxieux poursuivi par la malchance, et parcourt des champs parsemés de trous suspects. La vie de Pierre est faite d'un amour réel pour ses vaches. On passe par tous les états jusqu'au dénouement. Marqué par la crise de la vache folle dans les années 1990, le réalisateur griffe une toile très réaliste des animaux "fous". Au point que certaines images heurtent par la violence inhabituelle qui est faite aux animaux. Mais le responsable est un moustique ! A priori.
Non, Fernandel ne nous avait pas tout dit sur les vaches dans le célèbre La vache et le prisonnier (1943) ! Pour son premier film salué à Cannes par la Semaine des critiques, Hubert Charruel nous offre un thriller sur les vaches ! Oui tout le monde dit : c'est un drame. Moi je dis : non regardez bien, c'est un thriller ! Pour faire simple, le jeune paysan Pierre est dans une course poursuite pour préserver son cheptel de 30 vaches. La menace ? Le FHD, la fièvre hémorragique de la dengue, une maladie virale mortelle transmise par les moustiques. Le bras policier ? Les agences de contrôle sanitaire prêtes à abattre le troupeau en cas de détection du FHD. Le répit ? Aucun. Pierre doit batailler pour espérer survivre à cette épidémie transmise par les airs, quitte à enfreindre la loi. Armé d'une caméra bougrement maline, Hubert sillonne les jours et les nuits d'un fermier anxieux poursuivi par la malchance, et parcourt des champs parsemés de trous suspects. La vie de Pierre est faite d'un amour réel pour ses vaches. On passe par tous les états jusqu'au dénouement. Marqué par la crise de la vache folle dans les années 1990, le réalisateur griffe une toile très réaliste des animaux "fous". Au point que certaines images heurtent par la violence inhabituelle qui est faite aux animaux. Mais le responsable est un moustique ! A priori.