La déclaration d'humour à la France voulue par le réalisateur Michaël Youn dans son film Vive la France a tout pour ne pas plaire.
L’humour est en fait relativement peu présent, et le spectateur subit durant 1h30 en compagnie de terroristes en herbe une longue énumération de clichés négatifs à propos de la France et de ses habitants: les policiers sont violents, les erreurs médicales sont de mise, la Corse est un territoire de terroristes indépendantistes … bref les français sont des brutes épaisses dont la bêtise rivalise avec l’agressivité.
La caricature s’étend jusque dans l’assiette : cassoulet, pastis, vin, escargot, encore une fois Youn en fait trop et ce mélange indigeste a un arrière goût de navet.
Derrière l’extrême pauvreté du scénario comme de la réalisation se cache un amateurisme évident. Exemple frappant et envahissant de cet amateurisme, la langue et l’accent inventés pour que puissent s'exprimer les habitants du pays imaginaire Taboulistan sont d’un ridicule consternant et apportent une certaine lourdeur au film qui n’avait pas besoin de cela. De surcroit, la mise en relief d’une vulgarité ne prêtant pas du tout à rire donne au film son coup de grâce : blagues graveleuses, grossièretés et attitudes provocantes des personnages féminins aux mini jupes et décolletés plongeants …
Le film se termine sur des scènes de niaiserie où les terroristes qui se sont ravisés, épargnant ainsi la Tour Eiffel, sont transformés en héros de la nation.
Bouffées d’air frais au coeur d’un film pesant voir étouffant, les paysages sublimes des différentes régions françaises qui défilent au rythme de Charles Trénet nous font dire malgré tout Vive la France quand même!
La déclaration d'humour à la France voulue par le réalisateur Michaël Youn dans son film Vive la France a tout pour ne pas plaire.
L’humour est en fait relativement peu présent, et le spectateur subit durant 1h30 en compagnie de terroristes en herbe une longue énumération de clichés négatifs à propos de la France et de ses habitants: les policiers sont violents, les erreurs médicales sont de mise, la Corse est un territoire de terroristes indépendantistes … bref les français sont des brutes épaisses dont la bêtise rivalise avec l’agressivité.
La caricature s’étend jusque dans l’assiette : cassoulet, pastis, vin, escargot, encore une fois Youn en fait trop et ce mélange indigeste a un arrière goût de navet.
Derrière l’extrême pauvreté du scénario comme de la réalisation se cache un amateurisme évident. Exemple frappant et envahissant de cet amateurisme, la langue et l’accent inventés pour que puissent s'exprimer les habitants du pays imaginaire Taboulistan sont d’un ridicule consternant et apportent une certaine lourdeur au film qui n’avait pas besoin de cela. De surcroit, la mise en relief d’une vulgarité ne prêtant pas du tout à rire donne au film son coup de grâce : blagues graveleuses, grossièretés et attitudes provocantes des personnages féminins aux mini jupes et décolletés plongeants …
Le film se termine sur des scènes de niaiserie où les terroristes qui se sont ravisés, épargnant ainsi la Tour Eiffel, sont transformés en héros de la nation.
Bouffées d’air frais au coeur d’un film pesant voir étouffant, les paysages sublimes des différentes régions françaises qui défilent au rythme de Charles Trénet nous font dire malgré tout Vive la France quand même!