Avec ses 54 habitants, le petit hameau d’Uz, situé dans le nord du Portugal, fait aujourd’hui l’objet d’un joli petit documentaire original. Toute l’intention de l’auteur est résumée dans le titre Volta à Terra (« Retour à la terre »). Paysans armés de faux pour la moisson, bergères tondant les brebis, procession de villageois pour les fêtes de la Vierge : autant de choses qu’on a un peu oubliées depuis Manon des sources (Claude Berri, 1986) et La Gloire de mon père (Yves Robert, 1990). Autrement dit la France des années 50.
Le réalisateur João Pedro Placido a voulu raconter cette histoire de gens vivant simplement pour parler des richesses de la terre. Témoignant de cette simplicité sans aucune fioriture, il a suivi ces villageois durant une année entière, au fil des saisons. La réussite de son film est de montrer que ce petit monde existe encore, loin des artères de la mondialisation.
Ainsi d’après lui, « le monde de Uz ne rencontre jamais le monde politique : il n’y a, par exemple,pas de crise économique à Uz. Les différents gouvernements n’ont jamais pensé à ces gens, ce sont des citoyens oubliés. Je me suis intéressé à leur manière de vivre, loin de tout consumérisme, de tout individualisme, à leur façon de suivre un esprit communautaire, comme avant, avec une conscience profonde de l’environnement, une empathie avec la nature et les animaux ».
Une belle leçon de sagesse aux politiciens déracinés qui brandissent la menace d’un abandon du modèle ultra-libéral, lequel entraînerait soi-disant le déclin de la société et de l’économie. Déclin d’un monde à moitié fictif de professionnels de la communication et du business déshumanisé, faudrait-il dire, dont les habitants d’Uz auraient très peu de chance d’être informés.
Avec ses 54 habitants, le petit hameau d’Uz, situé dans le nord du Portugal, fait aujourd’hui l’objet d’un joli petit documentaire original. Toute l’intention de l’auteur est résumée dans le titre Volta à Terra (« Retour à la terre »). Paysans armés de faux pour la moisson, bergères tondant les brebis, procession de villageois pour les fêtes de la Vierge : autant de choses qu’on a un peu oubliées depuis Manon des sources (Claude Berri, 1986) et La Gloire de mon père (Yves Robert, 1990). Autrement dit la France des années 50.
Le réalisateur João Pedro Placido a voulu raconter cette histoire de gens vivant simplement pour parler des richesses de la terre. Témoignant de cette simplicité sans aucune fioriture, il a suivi ces villageois durant une année entière, au fil des saisons. La réussite de son film est de montrer que ce petit monde existe encore, loin des artères de la mondialisation.
Ainsi d’après lui, « le monde de Uz ne rencontre jamais le monde politique : il n’y a, par exemple,pas de crise économique à Uz. Les différents gouvernements n’ont jamais pensé à ces gens, ce sont des citoyens oubliés. Je me suis intéressé à leur manière de vivre, loin de tout consumérisme, de tout individualisme, à leur façon de suivre un esprit communautaire, comme avant, avec une conscience profonde de l’environnement, une empathie avec la nature et les animaux ».
Une belle leçon de sagesse aux politiciens déracinés qui brandissent la menace d’un abandon du modèle ultra-libéral, lequel entraînerait soi-disant le déclin de la société et de l’économie. Déclin d’un monde à moitié fictif de professionnels de la communication et du business déshumanisé, faudrait-il dire, dont les habitants d’Uz auraient très peu de chance d’être informés.