Si vous êtes comme moi, et que vous avez vu le film éponyme d'Henry Levin (1959), vous pleurez sur la médiocrité de tout nouveau film sur ce thème. Le dernier en date, d'Eric Brevig en 2008, m'avait définitivement fait douter du genre humain. Un scénario plat, des effets spéciaux en carton-pâte... de la misère à l'état pur. J'avais donc préparé mon stock de mouchoirs avant de rentrer dans la salle magique, mais j'ai finalement été agréablement surpris.
Bien sûr tout ça est très américain : une relation père-fils toute pourrie qui va devenir chouette au fur et à mesure de l'aventure, une
histoire d'amour entre le jeune héros et une petite nymphette (célibataire bien sûr) sortie de nulle part, mais pour une fois on notera un réel souci de retranscrire l'ambiance du livre, ainsi que de nombreuses références à toute l’œuvre de Jules Verne.
Là aussi, d'ailleurs, le bât blesse, mais il faut bien dire que dans le film de 1959, la fidélité à l’œuvre n'était pas absolue non plus. On s'attachera donc à l'ambiance générale qui, réellement, est très réussie. Pour une fois, les effets spéciaux sont à la hauteur ! Les films qui ont été réalisés sur Voyage au centre de la terre ont un point commun : ce sont des films à sensations. La version de 1959 a même été récompensée d'un
Oscar pour ses photographies d'iguanes avec incrustation de petits personnages à croquer. Ce film en est un digne descendant : sensations garanties !
Sur le fond, évidemment, on reste en surface (quel bel oxymore !). La famille de Sean va se reconstruire tout le long de la pellicule pour finir sur un anniversaire génial où il y aura même des cadeaux ! C'est à peu près tout. Voilà donc un film bon enfant qui dépayse et fait passer un bon moment. C'est déjà fort bien !
Si vous êtes comme moi, et que vous avez vu le film éponyme d'Henry Levin (1959), vous pleurez sur la médiocrité de tout nouveau film sur ce thème. Le dernier en date, d'Eric Brevig en 2008, m'avait définitivement fait douter du genre humain. Un scénario plat, des effets spéciaux en carton-pâte... de la misère à l'état pur. J'avais donc préparé mon stock de mouchoirs avant de rentrer dans la salle magique, mais j'ai finalement été agréablement surpris.
Bien sûr tout ça est très américain : une relation père-fils toute pourrie qui va devenir chouette au fur et à mesure de l'aventure, une histoire d'amour entre le jeune héros et une petite nymphette (célibataire bien sûr) sortie de nulle part, mais pour une fois on notera un réel souci de retranscrire l'ambiance du livre, ainsi que de nombreuses références à toute l’œuvre de Jules Verne.
Là aussi, d'ailleurs, le bât blesse, mais il faut bien dire que dans le film de 1959, la fidélité à l’œuvre n'était pas absolue non plus. On s'attachera donc à l'ambiance générale qui, réellement, est très réussie. Pour une fois, les effets spéciaux sont à la hauteur ! Les films qui ont été réalisés sur Voyage au centre de la terre ont un point commun : ce sont des films à sensations. La version de 1959 a même été récompensée d'un Oscar pour ses photographies d'iguanes avec incrustation de petits personnages à croquer. Ce film en est un digne descendant : sensations garanties !
Sur le fond, évidemment, on reste en surface (quel bel oxymore !). La famille de Sean va se reconstruire tout le long de la pellicule pour finir sur un anniversaire génial où il y aura même des cadeaux ! C'est à peu près tout. Voilà donc un film bon enfant qui dépayse et fait passer un bon moment. C'est déjà fort bien !